Ramallah, le 28 août 2016, WAFA- öAujourd’hui le 29e est la commémoration du martyre le combattant et le caricaturiste Naji Al-Ali.
Né en 1937 dans le village d’Al Chajra entre Tiberias et Nazareth, Naji al-Ali, le caricaturiste palestinien, et sa famille se sont réfugiés en 1948 au camp de Ein-el-Helweh au Liban.
Durant sa carrière, il a produit des dizaines des milliers de dessins et caricatures décrivant la situation du peuple palestinien.
Ghassan Kanafani a publiés ses premiers dessins en 1961 dans la magazine Al-Hurriya (La Liberté). En 1963 il est allé au Koweït pour travailler dans le journal Al-Talïa et puis Al-Syasah. Ensuite, il est rentré au Liban pour travailler dans le journal Al-Safir.
Les caricatures de Naji al-Ali expriment la lutte et la résistance à l’occupation Israélien. Il disait que ses caricatures étaient : « l‘expression des opprimés qui paient cher leurs vies, portant sur leurs épaules le fardeau des erreurs commises par les autorités. Tout ce qu‘ils possèdent a été acquis avec peine, sous le siège constant de la dureté et de la cruauté. Ils luttent pour leur vie et meurent jeunes, ensevelis dans les tombes dépouillées. Ils sont toujours sur la défensive pour pouvoir vivre. Je vis avec eux dans les cachots, observant et brûlant à la pulsion de leurs cœurs, au flot du sang qui coule dans leurs veines. »
Il a été atteint d‘une balle dans la tête le 22 juillet 1987 à Londres et a succombé à ses blessures à Charing Cross Hospital à Fulham un mois plus tard.
En 1988, l‘Association mondiale des journaux a attribué le prix Golden Pen of Freedom, reçu par sa femme Widad et son fils Khaled. L‘Association mondiale des journaux l’a décrit comme un des plus grands caricaturistes depuis la fin du 20ieme siècle.
Naji al Ali est le premier caricaturiste à être assassiné pour ses dessins.
Le mercredi 22 juillet 1987 vers 17 h 13, Naji a garé sa voiture à Eves Street à Londres, à moins de 30 mètres d’Al-Qabas Al-Dawliya, le journal koweïtien où il travaillait. Un de ses collègues raconte qu‘il l’a vu marcher dans la direction des locaux du journal, suivi par un homme aux cheveux noirs portant une veste en jean. Quelques secondes plus tard, un coup de feu a été entendu et Naji a été par terre. L‘homme qui le suivait s’est fui.
Le samedi 29 août, 38 jours plus tard, Naji a succombé à ses blessures. Il est décédé le 29 août 1987. Il souhaitait être enterré à Ain al-Hilweh à côté de son père, ce qui était impossible à faire et Naji a été enterré au cimetière islamique Brookwood en dehors de Londres.
KR/NN