New-York, le 26 mars 2019, WAFA- Les cinq membres du Conseil de sécurité des Nations Unies (Grande-Bretagne, France, Allemagne, Pologne et Belgique) ont rejeté la reconnaissance par les États-Unis de la souveraineté d‘Israël sur le Golan syrien occupé.
"Nous ne reconnaissons pas la souveraineté d‘Israël sur les territoires qu‘il occupe depuis juin 1967, y compris les hauteurs du Golan, et nous ne considérons pas ces territoires comme partie intégrante de l’État d’Israël ", ont affirmé les cinq pays dans une déclaration commune lue par le représentant permanent de la Belgique auprès de l‘ONU, Marc Pecsteen.
Il a précisé: "Conformément au droit international et aux résolutions pertinentes du Conseil de sécurité, en particulier les résolutions 242 et 497, nous ne reconnaissons pas la souveraineté d‘Israël sur les territoires qu‘il occupe depuis juin 1967, y compris les hauteurs du Golan, et nous ne les considérons pas comme faisant partie du territoire de l‘État d‘Israël".
Les cinq États ont souligné dans leur déclaration: "Le droit international interdit l‘annexion d‘un territoire par la force et toute annonce de modification unilatérale va à l‘encontre du fondement de l‘ordre international basé sur les règles et la Charte des Nations Unies".
Maria Zakharova, porte-parole du ministère russe des Affaires Etrangères, a déclaré que la décision du président américain de reconnaître la souveraineté d‘Israël sur le Golan syrien occupé pourrait constituer un prélude à "l’accord du siècle’’.
Le président américain Donald Trump a signé hier lundi un décret reconnaissant la souveraineté d‘Israël sur les hauteurs du Golan syrien occupé.
F.N