Ramallah, le 30 avril 2019, WAFA- Le ministère palestinien des Affaires étrangères et des Expatriés a mis en garde les entreprises israéliennes et internationales contre tout investissement dans les colonies de peuplement israéliennes illégales dans les territoires palestiniens occupés, affirmant que ces investissements seraient contraires au droit international.
Dans un communiqué publié aujourd‘hui, le ministère israélien du Tourisme a décidé de subventionner les investisseurs israéliens qui souhaitent mettre en place des projets de tourisme et des hôtels en Cisjordanie occupée jusqu‘à 20% de la valeur de leurs investissements.
Le ministère a condamné ce qu‘il a qualifié d ‘«infiltration coloniale sous toutes ses formes», qu‘elle considère comme nulle et illégale, qui ne peut être blanchie ni légitimée sous aucun prétexte et doit être combattue et confrontée par tous les moyens juridiques disponibles.
Il a mis en garde les pays, les entreprises et les investisseurs contre toute implication dans les projets israéliens dans les territoires occupés sous le couvert du tourisme, ce qui constituerait une violation du droit international et des Conventions de Genève, soulignant qu‘il poursuivrait de tels investissements devant les tribunaux nationaux ou devant les tribunaux internationaux spécialisés.
Le ministère a precisé que ces projets visaient à ronger progressivement le territoire palestinien occupé, en particulier la zone classée «C», sous divers prétextes, notamment sécuritaires, militaires, économiques, de peuplement et de tourisme, ce qui exige de la communauté internationale des mesures visant à sauver les opportunités qui restent pour parvenir à la paix sur la base d‘une solution à deux États.
Il a appelé la Haut-commissaire aux droits de l‘homme à publier rapidement la liste des entreprises et des institutions opérant dans les colonies de peuplement afin de les dissuader ainsi que quiconque pourrait penser plus tard à se joindre à cette activité de colonie illégale.
Il a également appelé le Conseil des droits de l‘homme à intervenir rapidement à cet égard et à accélérer la publication de la première liste de ces sociétés et institutions et à commencer à préparer la deuxième liste de ces sociétés violant le droit international.
F.N