Par Johayna Natsheh
Ramallah, le 28 mars 2016, WAFA- La Belgique, le Canada, la France, le Maroc et la Suisse sont les pays participants aux activités de la Francophonie au centre culturel franco-allemand, à Ramallah.
Les cinq délégations francophones ont proposé des activités telles que des ateliers, des lectures de contes, des dégustations ainsi que des plusieurs performances de danse.
D’après Perrine Ollier, la chargée de la communication au consulat général de France à Jérusalem, tous le mois du mars est consacré à la fête de la langue française. D’ailleurs, cela n’inclut seulement la France, mais aussi tous les pays francophones parlant le français dans les 5 continents.
Ollier continue : « le concept du village francophone est très simple ; il y a des petits stands. Chaque pays a son stand proposant des activités variées. Par exemple, chez les français on y trouve un jeu pour découvrir les proverbes à la fois français et palestiniens ».
Quant à Sadallah Karajeh, le responsable de la relation publique à l’association d’Al-Rafic, il a remarqué l’importance d’un tel événement pour renforcer les relations et la culture entre les gens parlant la langue française. De plus, Karajeh nous confirme que cette journée vise à diffuser les valeurs de tolérance, liberté, et égalité dans le monde.
Il ne faut pas oublier que plusieurs activités sont présentées telles que l’atelier d’Afro Dabke, avec la coopération du consulat Belge et le centre d’Art Populaire d’Al-Bireh, qui illustre une combinaison d’une tradition palestinienne bien connue et des rythmes et mouvements africains. En outre, il y avait des ateliers autour de contes et de récits destinés aux enfants, étant organisés par l’Institut Tamer et la représentation Belge. D’ailleurs, le Bibliobus a ouvert sa portière et a proposé une activité faite de maquillage, d’images et de mots.
Il est à noter que l’objectif principal d’une telle journée est de montrer les cultures différentes des pays francophones tout en organisant le rencontre des gens qui parlent le français.
Pour la part de la coordinatrice pédagogique de l’institut français à Ramallah, elle a dénoté que l’invitation pour cette journée était publique ; pour tous les gens. En plus, elle a souligné que plusieurs invitations sont envoyées aux écoles différentes comme l’école secondaire d’Abu Dis pour les filles. Elle a continué : « des étudiantes de camp de refugies, apprenant le français avec l’institut, sont venues pour apprendre plus sur la culture francophone. ».
En bref, cette journée a visé à montrer les cultures des pays francophones tout en parlant et pratiquant la langue française. En d’autres termes, c’était une activité collective des aspects différents.