Koweït, le 17 août 2020, WAFA-Une campagne populaire a été lancée ce lundi dans la capitale koweitienne en protestation de la normalisation des relations entre les Emirats arabes unis et l’occupation israélienne, sous les slogans :  "Non aux concessions…. Non à la normalisation ".

Cette campagne populaire où tous les secteurs de la société y ont participé, coïncide avec la position officielle koweïtienne rejetant l'établissement de relations avec Israël.

Les femmes koweïtiennes ont exprimé leur rejet de cette normalisation et exprimé leur soutien à la position officielle et populaire koweïtienne ferme et claire contre la normalisation avec l'État d'occupation.

La Présidente de la Société culturelle et sociale des femmes, Lulwa Al-Mulla, a déclaré: : "Nous rejetons toutes les formes de normalisation avec l'état d'occupation usurpateur des terres palestiniennes et arabes. La question palestinienne est la première question arabe au Koweït, le gouvernement et le peuple, affirment le plein appui au droit du peuple palestinien à sa résistance et son combat contre l’occupant".

Pour sa part, la professeure de philosophie à l'Université du Koweït, Mme Sheikha Al-Jassim, a déclaré que le Koweït avait une position de principe sur la question palestinienne et qu'il refusait de traiter avec l'État d'occupation et apportait une aide au peuple palestinien.

À son tour, la militante des droits de l'homme et professeur à l'Université du Koweït,  Dr Ibtihal Al-Khatib, a déclaré que la position du Koweït sur la normalisation était stable, ferme et claire depuis le début du mouvement contre l'État d'occupation, soulignant que la plupart des mouvements de résistance étaient partis du Koweït.

Sur la manière de consolider la position, Al-Khatib a déclaré: "Je pense que la guerre, le conflit ou la lutte sont principalement médiatiques. Par conséquent, aujourd'hui, nous avons besoin d'une approche différente en ligne avec les méthodes traditionnelles de lutte, dont la plus importante est la méthode d'influence des médias".

Dans le même contexte, une trentaine de sociétés publiques ont soulevé le slogan « Non aux compromis, non à la normalisation » avec l'État d'occupation, affirmant que «la Palestine est arabe et sa capitale est Jérusalem », dans un rejet catégorique de tout aspect de la normalisation.

Dans une déclaration publiée dans le journal, Al-Qabas, les associations ont décrit la question palestinienne comme "la première question arabe", notant que l'occupation poursuit toujours sa répression criminelle contre le peuple Palestinien, niant ses droits nationaux et les décisions internationales relatives à Jérusalem et au retour des réfugiés.

Les associations ont exprimé leur rejet de toutes les formes de normalisation avec l'État d'occupation, soulignant que cette normalisation constitue un coup de couteau dans le dos des peuples palestinien et arabe, et dans le dos de la juste cause palestinienne.

Elles ont mentionné que l’initiative arabe de paix, présentée au sommet de Beyrouth en 2002 reposait sur un retrait complet de l’occupation des territoires palestiniens en échange d’une normalisation complète et de la création d’un État palestinien avec Jérusalem-Est pour capitale.

F.N