Ramallah, le 10 novembre 2020, WAFA- Le Conseil National palestinien a pleuré le prisonnier Kamal Abu Waer (46 ans) qui est tombé en martyre ce soir dans les geôles israéliennes en raison de la politique de négligence médicale délibérée pratiquée par les autorités d’occupation.
Dans une déclaration de presse publié ce soir par le Chef de CNP, Saleem Al-Za’anoun, le Conseil a confirmé que les autorités d'occupation israéliennes ont refusé de mettre en liberté le prisonnier cancéreux Kamal alors qu'il souffrait d'un cas avancé de cancer du larynx, en plus d'être infecté par le coronavirus, et lui ont refusé l'accès à des soins de santé nécessaires et l'ont laissé souffrir.
Le conseil a ajouté qu’Israël commet un crime de guerre en pratiquant délibérément la négligence médicale contre les prisonniers palestiniens et en ne leur fournissant pas les conditions de santé et les soins médicaux nécessaires, stipulés aux articles (30, 31, 32) de la troisième Convention de Genève de 1949.
Il a souligné qu'en raison de la politique de négligence médicale délibérée et du non-respect par Israël en tant que puissance occupante, des dispositions de cet accord et du protocole additionnel qui y est attaché, environ 70 prisonniers palestiniens sont décédés, sur 225 prisonniers qui sont tombés en martyre dans les prisons d'occupation depuis 1967.
Le conseil a mis en garde contre le danger pour la vie d'environ 300 prisonniers souffrant de maladies chroniques alors qu'ils sont en danger extrême et vulnérables à l'infection par le coronavirus, ce qui nécessite une action rapide pour sauver leur vie et les libérer.
Il a souligné qu'en dépit de la propagation de l'épidémie de COVID-19, l'administration pénitentiaire israélienne n'a pas pris les mesures sanitaires nécessaires pour protéger les prisonniers palestiniens, car environ 90 prisonniers ont jusqu'à présent été infectés, ce qui augmente le niveau de peur de la transmission de l'infection à environ 4500 autres prisonniers.
Le CNP a affirmé le devoir des institutions régionales et internationales des droits de l'homme et humanitaires et des parlements du monde d'assumer leurs responsabilités juridiques, humanitaires et morales envers ces prisonniers, tenant l'occupation israélienne pleinement responsable de leur vie, appelant les hauts signataires de la troisième Convention de Genève à prendre d'urgence des mesures pour obliger l'occupation à respecter ses dispositions à l'égard de ces prisonniers.
H.A