Tulkarem, le 24 janvier 2021, WAFA- Un travailleur palestinien est décédé ce matin d’une crise cardiaque après que les forces d’occupation israéliennes aient attaqué les travailleurs palestiniens sur la porte 'Faroun' au sud de Tulkarem alors qu’ils se dirigeaient vers leur travail dans les territoires de 1948, selon des témoins.

Fouad Sebti Judeh (48 ans), de Naplouse au nord de la Cisjordanie occupée, père de 4 enfants, dont l'aîné à 10 ans, meurt d’une crise cardiaque après avoir été touché par une cartouche de gaz lacrymogène lancée par les soldats d’occupation en direction des travailleurs sur la porte indiquée.

Azmi Judeh a dit que son frère est tombé en martyre suite à l’inhalation d'une grande quantité de gaz lacrymogène, à la porte 'faroun', et qu'il ne souffrait d’aucune maladie antécédente.

Il convient de mentionner que les forces d’occupation ciblent délibérément les travailleurs palestiniens près du mur d’apartheid à l’ouest de la localité de 'Faroun' alors qu’ils se dirigeaient vers leur travail dans les territoires de 1948.

Les travailleurs Palestiniens qui sont prêts à se sacrifier pour obtenir un gagne-pain pour leurs familles, souffrent quotidiennement des attaques et des harcèlements de la part des forces militaires israéliennes qui tentent toujours d’étouffer leur vie.

Chaque matin, des milliers de travailleurs palestiniens en Cisjordanie occupée, portent leurs sacs à dos et se dirigent vers les postes de contrôle israéliens séparant la Cijordanie des territoires de 1948, en attendant que les agents des frontières israéliennes les autorisent à se dirriger sur leurs lieux de travail à l'intérieur de la Ligne verte.

Au cours de ce voyage ardu, qui dure parfois deux ou trois heures sur le chemin du travail, les ouvriers sont exposés à de multiples formes de souffrance et d'humiliation de la part des soldats israéliens, les forçant souvent à se rassembler par groupes de centaines avant d'être autorisés. C'est devenu une réalité quotidienne et un coût atroce pour gagner sa vie.

Ces dernières années, des dizaines d’ouvriers ont été tués par des soldats israéliens aux « points de contrôle de l’humiliation » ou sont décédés sur leur lieu de travail en raison d’un accident de travail, généralement dû au fait que les employeurs israéliens n’ont pas respecté les conditions de sécurité et de santé nécessaires.

H.A/F.N