Accueil Politique 09/May/2021 11:39 PM

Le ministère Jordanien des affaires étrangères convoque le chargé d'affaires de l'ambassade israélienne à Amman

Le ministère Jordanien des affaires étrangères convoque le chargé d'affaires de l'ambassade israélienne à Amman

 

Amman, le 9 mai,2021, WAFA- Le ministère Jordanien des affaires étrangères a convoqué aujourd’hui le chargé d'affaires de l'ambassade israélienne à Amman, pour confirmer la protestation du gouvernement Jordanien et sa condamnation des violations israéliennes continues contre la mosquée Al-Aqsa, et les dernières agressions contre les fidèles à l’intérieur de la mosquée Al-Aqsa, ainsi que les agressions contre les Palestiniens dans le quartier de Cheakh Jarrah.    

Le secrétaire général du ministère l’ambassadeur Youssef Al-Batayneh a affirmé au chargé d'affaires de l'ambassade israélienne, que les dernières procédures israéliennes contre la mosquée Al-Aqsa constituent une violation de la loi internationale et le statu quo historique et juridique, mentionnant à la nécessité d'y  mettre fin immédiatement.   

Il a mis en garde contre la poursuite des violations, des provocations et l’escalade.  

« Les violations de la police israélienne sont des comportements rejetés et condamnés, il faut respecter le caractère sacré de la mosquée Al-Aqsa et la liberté du culte des fidèles » a-t -il mentionné.

Il a également appelé à mettre fin aux tentatives de déplacement des habitants du quartier de Sheikh Jarrah de leurs maisons, car ils doivent être traités comme une population protégée conformément au droit international et au droit international humanitaire, pour cela les autorités israéliennes n'ont pas le droit de les déplacer par force de leurs maisons.

 « Le déplacement de Palestiniens de leurs maisons du quartier de Chekh Jarrah constitue une violation du droit international » a souligné Batayneh.

L’ambassadeur a souligné l'invalidité des décisions des tribunaux israéliens sur Jérusalem-Est occupée selon le droit international humanitaire, appelant les autorités israéliennes à respecter les dispositions du droit international concernant cette affaire et à respecter le droit des habitants à leurs maisons, où ils ont habité après la signature d'accords entre le gouvernement jordanien et les chefs de familles du quartier en 1956.

« C’est un droit permanent et valable, à la lumière de l'existence d'une autorité d'occupation » a-t-il expliqué.

K.R

 

 

 

 

 

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