Paris, le 12 novembre 2021, WAFA - Le ministre des Affaires étrangères et des Emigrants, Riyad Al-Maliki, a rencontré vendredi, le président du Sénat français, Gérard Larcher dans la capitale, Paris, l’informant des derniers développements politiques et sur le terrain sur la question palestinienne.
Al-Maliki a évoqué lors de la réunion, l'escalade des politiques de colonisation dans les territoires palestiniens occupés, en particulier à Jérusalem-Est et ses quartiers, ciblant l'ensemble de la présence palestinienne en changeant le statut quo de la cité historique et juridique afin d’imposer un fait accompli à son avenir.
Il a également évoqué les violations de l'occupation dans les quartiers de Sheikh Jarrah et Silwan, et les procédures d'expulsion forcée des familles palestiniennes de leurs maisons.
Al-Maliki a estimé que le gouvernement israélien actuel dirigé par Naftali Bennett poursuit la politique du gouvernement précédent, et que les espoirs d'un changement dans la position israélienne ne sont que des illusions, surtout après les déclarations de Bennett au cours desquelles il a clairement déclaré son opposition à la mise en place d’un État palestinien.
Il a affirmé que la partie palestinienne était prête à se dirrigée sur la voie de la paix si Israël respectait les termes de référence du processus de paix, les accords signés et ses engagements internationaux.
Le ministre des Affaires étrangères a appelé la France à prendre l'initiative et à jouer un rôle plus actif en appelant à la convocation d'une deuxième tenue de la Conférence de paix de Paris au Moyen-Orient, conformément au communiqué final de la première Conférence de Paris.
Il a également appelé le Sénat et la Chambre des représentants français à prendre des mesures et des positions claires, à travers l'Union européenne et son rôle central, pour tenir Israël responsable de ses crimes contre le peuple palestinien et de ses violations continues du droit international.
De son côté, Larcher a affirmé la position de la France contre la politique de colonisation israélienne, notamment dans les quartiers de Cheikh Jarrah et Silwan à Jérusalem-Est. Il a évoqué l'adhésion de son pays à la solution à deux États selon les frontières de 1967, y compris en ce qui concerne Jérusalem, et la poursuite du soutien français et européen aux projets d'infrastructures en Palestine, notamment dans les domaines de la coopération et de couvrir le déficit budgétaire de l'UNRWA.
F.N