Ramallah, le 6 décembre 2021, WAFA- Le ministère des Affaires étrangères et des Expatriés a condamné avec la plus grande fermeté le crime d’exécution commis par les forces d’occupation israéliennes contre l’adolescent Mohammed Nidal Younis près du barrage militaire de Jabara au sud de la ville de Tulkarem, dans le nord de la Cisjordanie occupée.
Le ministère a tenu le gouvernement israélien, dirigé par Naftali Bennett, entièrement et directement responsable des crimes d'exécution sur le terrain commis par les forces d'occupation et les milices armées de colons contre des citoyens palestiniens sans défense.
Il a aussi porté au gouvernement israélien la responsabilité de l'incitation continue à tuer des Palestiniens, dont l'incitation pratiquée au niveau politique de l'État occupant et ses chefs militaires, dont la dernière était la demande de l'extrémiste raciste Ben Gabir de tirer sur chaque «saccageur » comme il a décrit, appelant à donner le feu vert à l'administration pénitentiaire pour tirer sur les prisonniers, en plus des incitations par les rabbins, des extrémistes et de leurs nombreuses écoles religieuses à grande échelle qui permettent le meurtre des non-juifs.
Le ministère palestinien des Affaires étrangères a indiqué que la forme la plus horrible d'incitation au meurtre se concrétise par l’éloge et l'adoption par des responsables officiels israéliens des « tueurs » du martyr Mohammed Sleemah tué le 4 décembre sur la place de la porte de Damas à Jérusalem occupée, notant que le Département des enquêtes de la police israélienne a rapidement fermé le dossier d'enquête sur les tueurs.
Le ministère a estimé que le silence de la communauté internationale et des organisations onusiennes concernées sur les crimes d'exécutions sur le terrain, a encouragé la puissance occupante à persister à tirer sur des citoyens palestiniens dans le but de les tuer sans se soucier des conséquences.
La diplomatie palestinienne a de nouveau appelé la Cour pénale internationale à ouvrir ses enquêtes sur les crimes de l'occupation qui s'élèvent au niveau des crimes de guerre et des crimes contre l'humanité.
H.A