Jénine, le 20 décembre 2021, WAFA- Les forces d’occupation israéliennes ont pris d’assaut après minuit la nuit dernière la localité de Silat Al-Harithiya à l’ouest de Jénine, dans le nord de la Cisjordanie occupée et ont pris les mesures des quatre maisons en vue de leur démolition, selon notre correspondant.
Quatre maisons habitées par plus de 30 personnes sont menacées de démolition par les forces d’occupation israéliennes.
Notre correspondant a déclaré que les soldats d’occupation ont pris d'assaut la maison d'Ahmed Mohammed Yassin Jaradat, le père des deux prisonniers, Ghaith et Omar, que l'occupation accuse d'avoir tué un colon et blessé d'autres il y a quelques jours près de la colonie évacuée de Homish à Jénine.
En plus, les forces d’occupation ont fait également une descente dans la maison de l’oncle de Ghaith et Omar, le prisonnier Mohammed Yusuf Jaradat, les maisons des prisonniers Ibrahim Mousa Tahayneh et Mahmoud Ghalib Jaradat.
Les forces d’occupation ont pris les mesures des quatre maisons susmentionnées et ont remis à leurs propriétaires un ordre d'évacuation en vue de leur démolition, ce qui a conduit à l’éclatement des affrontements dans la région.
Selon un communiqué de l'armée d'occupation, ses forces ont subi des tirs intensifs lors de l’incursion dans la localité de Silat Al-Harithiya, tandis que des affrontements ont eu lieu au cours desquels des dizaines de jeunes Palestiniens ont jeté des pierres sur les soldats, tandis que les soldats ont répondu par des balles et des gaz lacrymogènes, ce qui a causé la blessure d’un jeune palestinien par des éclats de balles.
Il convient de mentionner que les forces d'occupation ont arrêté les deux frères, Ghaith et Omar, et leur oncle Mohammed, ainsi que trois autres de la ville dimanche à l'aube.
Israël a recours à la démolition punitive des maisons familiales des Palestiniens comme moyen de dissuasion - accusé d‘être impliqué dans des attaques contre des Israéliens, une politique qu‘Israël n‘applique pas aux colons israéliens impliqués dans des attaques mortelles contre des Palestiniens.
Cette politique a été largement condamnée par les groupes de défense des droits de l‘homme comme « une punition collective » et « un crime de guerre et un crime contre l‘humanité ».
H.A