.Jérusalem, le 10 janvier 2022, WAFA – Les bulldozers israéliens ont démoli une installation et rasé des terres dans la bourgade d'Al-Īsawīya, au nord-est de Jérusalem occupée, nous a informé notre correspondant à Jérusalem.
Il a rapporté que les véhicules municipaux de l'occupation accompagnés par la police ont pris d'assaut la bourgade d'Al-Īsawīya et ont démoli une « station de lavage des véhicules ».
Pour le deuxième jour consécutif, les bulldozers de l’occupation poursuivent les opérations de rasage qui avaient commencé hier, dans une terre appartenant à la famille du gardien de la mosquée Al-Aqsa, Fadi Elyan, détenu par l'occupation depuis la fin de l'année dernière.
Al-Issawiya, un village palestinien de quelque 20,000 habitants, souffre des pratiques israéliennes brutales : les incursions quotidiennes aveugles sans justification et les démolitions de bâtiments et d’installations qui sont une réalité quotidienne dans ce village.
Toutes ces pratiques ont laissé les résidents du village de Jérusalem épuisés.
Le village souffre d’une infrastructure médiocre, les habitants sont constamment harcelés par la police des frontières israélienne et toute personne, y compris les enfants, risque une arrestation arbitraire.
La ville de Jérusalem a témoigné récemment une escalade notable de destruction par Israël des structures palestiniennes que les bulldozers d’occupation ont démoli deux maisons et ont laissé plus de 30 personnes sans abri.
Les bulldozers d’occupation israéliens ont détruit le mois dernier 54 structures (maisons, installations industrielles, habitations, murs de soutènement et des granges) dans différentes régions des territoires palestiniens occupés.
De plus, les autorités d’occupation ont remis des avis de démolition à 118 citoyens Palestiniens.
La démolition de centaines de maisons palestiniennes chaque année est, avec la spoliation des biens, une politique d’occupation aussi ancienne que la création d’Israël. Pour les Palestiniens, dont le droit à un logement décent n’est jamais assuré, la maison continue d’être, depuis la Nakba, le symbole même de leur dépossession.
F.N
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