Nations-Unis, le 19 janvier 2022, WAFA- Linda Thomas-Greenfield, ambassadrice des États-Unis auprès des Nations Unies, a appelé hier lors de la session du  Conseil de sécurité à un nouvel engagement en faveur d'une solution politique au conflit, et a réitéré son soutien à une solution à deux États.

Elle s'est dite préoccupée par la persistance des tensions en Cisjordanie, à Gaza et à l'intérieur et autour de Jérusalem, et a souligné la nécessité pour les parties de s'abstenir de prendre des mesures unilatérales qui entravent les progrès, telles que les expulsions effectuées à Sheikh Jarrah.

Rappelant sa visite de novembre 2021 en Cisjordanie, elle a noté que les deux parties palestinienne et israélienne sont enfermées dans une spirale de méfiance mutuelle, mentionnant que les Israéliens ne croyant pas que les Palestiniens sont un partenaire pour la paix, tandis que les Palestiniens sont désespérés en raison de l'absence d'un horizon politique.

Elle a ajouté : « C'est le plus grand obstacle à la paix », appelant à établir la confiance entre les deux parties. »

La récente rencontre entre le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas et le ministre israélien de la Défense Benny Gantz a abouti à plusieurs étapes concrètes ; de tels progrès doivent être construits.

Elle a salué le rôle constructif joué par la Jordanie et l'Égypte dans la prévention de la violence, notamment par le biais d'une réunion tenue avec la Palestine le 26 décembre 2021, et a également salué les efforts de la Norvège par l'intermédiaire du Comité de liaison ad hoc pour la coordination de l'assistance internationale aux Palestiniens.

Elle a dit que les membres de la société civile israélienne et palestinienne jouent un rôle déterminant dans la construction de ponts pour la paix.

H.A