Ramallah, le 5 mai, 2022 WAFA - Le ministère des Affaires étrangères et des Expatriés a demandé à la Cour pénale internationale de commencer immédiatement ses enquêtes sur le crime de la colonisation de l'occupation et de ses colons dans le territoire palestinien occupé.
La diplomatie a condamné dans les termes les plus fermes, dans un communiqué publié aujourd'hui, la décision du tribunal d'occupation de Jérusalem de rejeter la requête présentée par les habitants de 12 communautés bédouines de Masafer Yatta, au sud d'Hébron : L’occupation avait déclaré leurs emplacements de « zones de tir », ce qui signifie leur démolition et le déplacement de près de 4 000 citoyens.
La décision du tribunal d'occupation a été considérée par la diplomatie, d’une nouvelle confirmation que le soi-disant système judiciaire du pays occupant fait partie intégrante du système d'occupation lui-même, en violation flagrante du droit international qui s'élève au niveau de crime de guerre et de crime contre l'humanité dont le droit international est tenu responsable.
Le Ministère des affaires étrangères a également condamné les attaques des milices terroristes des colons contre des citoyens palestiniens sans défense, leurs biens et leurs terres : les colons ont saisi des dizaines de dunums de terres de la ville d'Al-Khader, au sud de Bethléem, et ont attaqué leurs propriétaires, en prévision de l’établissement d'un avant-poste de colonisation, et des centaines de colons ont pris d'assaut la zone touristique d'Al-Birk, située entre les villes d'Al-Khader et d'Artas, au sud de Bethléem.
Les colons ont également détruit des centaines de jeunes plants d'oliviers et de cultures agricoles dans la ville d'Al-Khader, la prise d'assaut de la source d'Ein Al-Mayah dans la ville de Qaryut, au sud de Naplouse, fermant la route principale entre Jénine et Naplouse, et ont pris d'assaut le site de la colonie évacuée « Homesh » en exécutant des rituels talmudiques sous la protection de l'armée d'occupation israélienne.
Le ministère des Affaires étrangères a tenu le gouvernement israélien dirigé par l'extrémiste Naftali, l'entière et directe responsabilité de ces crimes et de leurs répercussions sur toute la région, appelant le Secrétaire général des Nations unies à activer le système international de protection de notre peuple.
Il a appelé la communauté internationale à mettre fin à la politique de deux poids deux mesures dans le traitement des violations et des crimes commis contre notre peuple et dans le traitement des principes des droits de l'homme.
F.N