Jérusalem, le 23 mai 2022 Wafa - Le ministre des Affaires de Jérusalem, Fadi Al-Hadmi, a mis en garde contre les conséquences de la décision du tribunal de première instance israélien, d'autoriser les extrémistes à effectuer des rituels talmudiques lors de leur prise d'assaut de la mosquée Al-Aqsa, soulignant que les tribunaux d'occupation n'ont pas d'autorité sur la mosquée.
"Les tribunaux israéliens n'ont aucune autorité sur les territoires palestiniens occupés en 1967, y compris la capitale, Jérusalem-Est occupée et les sites religieux islamiques et chrétiens, et nous ne reconnaissons pas ces décisions nulles", a déclaré Al-Hadmi.
Il a ajouté : "La décision est unilatérale à la situation historique et juridique de la mosquée Al-Aqsa, qui représente une violation de toutes les résolutions internationales, y compris celles des Nations Unies et du Conseil de sécurité, concernant la ville occupée de Jérusalem-Est."
« Cette décision, coïncide avec les appels publics israéliens à démolir la mosquée Al-Aqsa et à permettre aux colons extrémistes d'organiser la soi-disant "marche des drapeaux" dans Jérusalem occupée, c'est aussi une invitation ouverte à envenimer la situation et à traîner la région, et même le monde, dans une guerre de religion", a dénoncé Al-Hadmi.
Il a dit qu'il fallait annuler cette décision depuis le début, et non la manipuler en prétendant que la décision appartient à un groupe d'extrémistes.
Il a expliqué que la communauté internationale est tenue d'agir immédiatement et de manière décisive avant qu'il ne soit tard pour arrêter les décisions folles successives d'Israël.
Al-Hadmi a appelé à une position ferme de la part des mondes arabe et islamique concernant les violations israéliennes qui ont lieu dans les territoires palestiniens occupés, y compris Jérusalem-Est occupée et les sites religieux islamiques et chrétiens".
R.N/F.N