Gaza, le 10 juin 2022, WAFA - Des bateaux de la marine d'occupation israélienne ont encerclé, vendredi, deux bateaux de pêche dans la mer au nord de la bande de Gaza, nous a informé notre correspondant.
Il a ajouté que les bateaux de l'occupation ont encerclé les bateaux de pêche et ont pompé de l'eau vers eux.
Il est à noter que les bateaux israéliens tirent délibérément et quotidiennement sur les pêcheurs les privant de leur gagne-pain.
Les habitants de Gaza, dont le nombre dépasse les deux millions de Palestiniens, vivent dans des conditions de vie très précaires, en raison du blocus israélien permanent sur la Bande, depuis 2006.
La marine de l’occupation continue d’attaquer les pêcheurs de la mer de Gaza et les empêche d’exercer la profession de pêcheur, en causant de grandes pertes dans la profession de pêche, de laquelle dépend la bande de Gaza, à la lumière du blocus injuste et inhumain qui dure depuis 15 ans.
Il est à noter que la marine israélienne agresse quotidiennement, les pêcheurs palestiniens, au large de la mer de Gaza, malgré qu’ils n’aient pas dépassé la ligne rouge de 6 miles, tuant et blessant parfois certains pêcheurs.
La marine militaire de l'occupation israélienne utilise toujours, des mitrailleuses lourdes, des obus et des canons à eau pour agresser et harceler les bateaux de pêche Palestiniens et leurs équipages.
Un grand nombre de Gazaouis dépendent de la pêche pour leur vie quotidienne à la lumière du blocus serré de 14 ans imposé par Israël à la bande de Gaza.
Environ 4 000 pêcheurs à Gaza, qui s'occupent de 24 000 familles, subissent régulièrement des attaques et des harcèlements des forces navales israéliennes, ce qui affecte négativement la saison de pêche qui a diminué en raison de l'intimidation continue des pêcheurs par Israël et l'épidémie du coronavirus.
La marine israélienne utilise généralement des mitrailleuses lourdes, des obus et des canons à eau pour harceler les bateaux de pêche palestiniens et leurs équipages. Ils ont également limité l'accès des Palestiniens aux eaux territoriales de Gaza, les limitant à la pêche à seulement trois milles au large.
F.N