Ramallah, le 12 juin 2022, WAFA- Le ministère des Affaires étrangères et des Expatriés a salué ce dimanche la décision de la Norvège d'étiqueter les produits fabriqués dans les colonies israéliennes illégales construites sur des terres occupées par Israël après le 4 juin 1967, y compris les hauteurs du Golan et la Cisjordanie, y compris Jérusalem-Est.
Dans son communiqué publié aujourd’hui, le ministère a clarifié que la décision norvégienne est conforme à la décision de la Commission européenne de 2015 et à l'engagement de l'UE et de la Norvège envers le droit international et les résolutions de la légitimité internationale, y compris la résolution 2334 du Conseil de sécurité des Nations unies.
Il a ajouté que la décision du gouvernement norvégien est une étape juridique et morale importante dans la bonne direction, conduisant à un boycott des produits des colonies israéliennes, interdisant leur entrée et l'entrée des colons dans les pays européens et dans le monde.
Il a poursuivi que c'est un pas dans la bonne direction pour imposer des sanctions à la puissance occupante, car la construction de colonies constitue une grave violation du droit international et des accords signés, et équivaut à un crime de guerre et à un crime contre l'humanité.
La diplomatie palestinienne a indiqué : « Comme d'habitude, la puissance occupante [Israël] n'a pas tardé à condamner et à diffamer la décision norvégienne dans un chantage répréhensible, ce qui confirme une fois de plus que la puissance occupante adhère au crime de colonisation.
Israël semble traiter les colonies comme faisant partie d'Israël, dans une déclaration explicite et claire d'une politique systématique visant à imposer l'annexion la plus large possible des terres de la Cisjordanie occupée, y compris Jérusalem-Est, ce qui conduit à saboter toute chance de parvenir à la paix et à fermer la porte à la réalisation d'un État palestinien indépendant aux frontières du 4 juin 1967. »
Le ministère palestinien a exhorté tous les pays à étiqueter et à boycotter les produits fabriqués dans les colonies israéliennes « afin de maintenir un système international fondé sur le droit international et d'améliorer la situation des droits de l'homme en Palestine occupée ».
H.A