Ramallah, le 24 juillet 2022, WAFA- Le Premier ministre Muhammad Shtayyeh a condamné le crime odieux commis par les soldats de l'occupation dans la ville de Naplouse à l'aube d'aujourd'hui, dimanche, qui a entraîné la mort des deux jeunes hommes, Abdel Rahman Sobh (29 ans), et Muhammad Al-Azizi (22 ans), et la blessure de six autres.  

Le Premier Ministre a tenu les autorités d'occupation pleinement responsables des répercussions de ce crime, mettant en garde contre les dangers découlant de la répétition de tels crimes qui ne se seraient pas produits si les auteurs n'avaient pas senti qu'ils pouvaient échapper à la sanction.

Dans le même contexte, le ministère des Affaires étrangères et des Expatriés a condamné, dans un communiqué publié aujourd'hui, le crime odieux commis par les forces d'occupation à l'aube dans la ville de Naplouse, qui a conduit au martyre des deux jeunes hommes, Muhammad Al-Azizi et Abdel Rahman Sobh, et l'a considéré comme une longue série de crimes commis par l'occupation et les colons armées contre les Palestiniens, notamment cette intrusion violente et sanglante a également eu lieu dans la ville de Qabatiya, et a entraîné la blessure d'un citoyen et l'arrestation de trois autres.   

Il a expliqué que ce crime et l'intrusion barbare dans la ville de Naplouse et sa vieille ville est une violation flagrante des accords signés, du droit international et des Conventions de Genève, et en tant que politique officielle israélienne qui commet délibérément des violations, des crimes et des exécutions extrajudiciaires, avec des instructions explicites du niveau politique du pays occupant.

La diplomatie palestinienne a souligné que l'État occupant ne se contente pas de voler la terre palestinienne, de la saisir et d'y établir des colonies, mais poursuit également son agression visant à briser la volonté de confrontation et la fermeté des citoyens palestiniens.

Le ministère a tenu le gouvernement israélien et ses diverses branches entièrement et directement responsables de ce crime odieux et d'autres crimes, et a mis en garde contre le fait de traiter les crimes de l'occupation et  ses victimes comme des chiffres dans les statistiques, ou comme des choses devenues normales et familières, parce qu'ils se répètent quotidiennement, ce qui masque l'étendue des souffrances et des douleurs endurées par les familles palestiniennes. 

R.N