Ramallah, le 1er août 2022, WAFA- Hier dimanche, Israël a exigé la dissolution d'un comité des Nations unies enquêtant sur les crimes commis lors de l'agression de Gaza l'année dernière, affirmant que les propos d'un de ses membres étaient « antisémites ».
Le Premier ministre israélien, Yair Lapid, a envoyé une lettre au secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, dans laquelle il fait référence aux déclarations d'un membre de la commission d'enquête du Conseil des droits de l'homme des Nations unies, Melon Kothari.
Kothari avait déclaré : "Nous sommes très déçus des médias sociaux qui sont contrôlés en grande partie, par le lobby juif ou certaines ONG", dans un podcast à Munduwis le 25 juillet. Il a ajouté que beaucoup d'argent est dépensé pour essayer de nous discréditer.
Israël a boycotté l'enquête et empêché les enquêteurs de la commission d'entrer. Elle a affirmé que les conclusions partielles de la commission, en juin dernier, étaient "les dernières d'une série de rapports biaisés".
Dans sa lettre à Guterres, Lapid a affirmé que "la lutte contre l'antisémitisme ne peut se faire uniquement avec des mots, elle nécessite également des actions : "C'est le moment d'agir. Il est temps de dissoudre la Commission... Cette Commission non seulement soutient l'antisémitisme mais l'alimente".
Pour sa part, la diplomatie palestinienne a condamné l'attaque incendiaire et trompeuse menée par le Premier ministre du gouvernement de transition du pays occupant, Yair Lapid, contre la commission d'enquête en cours du Conseil des droits de l'homme des Nations unies, et sa demande au Secrétaire général des Nations Unies de dissoudre le comité, et sa répétition des accusations habituelles et répugnantes d'(antisémitisme).
Dans un communiqué de presse d'aujourd'hui, lundi, la diplomatie a considéré les déclarations de Lapid comme le reflet de l'arrogance israélienne fondée sur le mépris de l'ONU, de ses divers organes et de ses décisions, résultant de la faiblesse et de l'absence de la volonté internationale de mettre en œuvre les résolutions de la légitimité internationale.
Il convient de mentionner qu’Israël avait empêché les membres de la commission d’enquête d'entrer dans les territoires palestiniens occupés pour s'acquitter de leurs fonctions.
F.N