Ramallah, le 4 août 2022, WAFA – Les autorités d'occupation israéliennes ont prolongé la détention administrative de la détenue Shurooq Al-Badan, 27 ans, de la ville de Tekoa dans le gouvernorat de Bethléem, pour quatre mois supplémentaires, a fait savoir la Commission des affaires des détenus et ex-prisonniers.
Il convient de noter qu'Al-Badan a été arrêtée pour la première fois en 2019, et a passé un an en détention administrative, et a été de nouveau arrêtée en septembre 2020, et a passé 8 mois en détention administrative, et a été libéré en mai de l'année dernière.
Elle a été de nouveau arrêtée le 7 décembre 2021, et condamnée à quatre mois de détention administrative qui a été prolongée de quatre mois supplémentaires, et devait se terminer demain (5/8/2022).
Les prisonnières palestiniennes souffrent souvent de conditions d'emprisonnement difficiles, notamment de négligence médicale, de refus d'éducation, de refus de visites familiales, y compris pour les mères de jeunes enfants, d'isolement cellulaire, de cellules surpeuplées souvent remplies d'insectes et de saleté, qui manquent de lumière naturelle.
Les autorités pénitentiaires répondent rarement aux besoins personnels en matière de santé et d'hygiène, même dans les cas de détention de femmes enceintes.
De plus, la majorité des prisonnières palestiniennes sont soumises à une forme de torture psychologique et de mauvais traitements tout au long du processus d'arrestation et de détention, y compris diverses formes de violence corporelles, telles que passages à tabac, insultes, menaces, fouilles corporelles et harcèlement explicite.
Lors de leur arrestation, les femmes détenues ne sont pas informées de l'endroit où elles sont emmenées et se voient rarement expliquer leurs droits pendant les interrogatoires.
Ces techniques de torture et de mauvais traitements sont utilisées non seulement pour intimider les femmes palestiniennes détenues, mais aussi comme outils pour humilier les Palestiniennes et les contraindre à faire des aveux. Alors que les autorités pénitentiaires et les forces militaires israéliennes recrutent des femmes soldats pour détenir et accompagner les femmes détenues pendant les transferts, les femmes soldats responsables de ces procédures ne sont pas moins violentes envers les détenues palestiniennes que leurs homologues masculins.
F.N