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Accueil Les Prisonniers 10/October/2022 10:12 AM

50 Palestiniens détenus par les autorités d’occupation continuent leur grève de la faim

50 Palestiniens détenus par les autorités d’occupation continuent leur grève de la faim

Ramallah, le 10 octobre 2022, WAFA- 50 Palestiniens détenus dans les geôles d’occupation israéliennes, poursuivent leur grève de la faim.

En soutien aux 30 prisonniers qui poursuivent leur grève de la faim pour la 16ème journée consécutive, 20 détenus se sont joints hier à la grève, en protestation contre la politique de détention administrative en plus de boycotter les tribunaux d’occupation.

Concernant la santé de 30 détenus gréviste, le porte-parole de la Commission des Affaires des prisonniers et ex-prisonniers, Hassan Abed Rabbo a déjà dit à WAFA : « L'état de santé de tous les grévistes de la faim a commencé à se détériorer, et tous ont perdu de leur poids, tandis que certains ont commencé à ressentir des maux de tête et diverses formes de douleur ».

Il a mentionné que le détenu Jihad Shreitah est parmi les détenus qui souffre d’une détérioration de son état de santé et souffre également de vomissement du sang et il a été transféré à la clinique de la prison d’Ofer.

Le Club des prisonniers palestiniens a mentionné que les détenus administratifs continuent leur grève et il n'y a aucune indication ou résultat de dialogues avec l'administration pénitentiaire d'occupation.

Il a souligné que les prisonniers en grève attendent que l'administration pénitentiaire d'occupation réponde à leurs revendications, après la fin des fêtes juives, et si la réponse est négative, de nouveaux prisonniers vont se joindre à la grève.

Les détenus ont affirmé la légitimité de leurs revendications en matière de droits de l'homme, qui sont « un air pur, un ciel sans barreaux, un espace de liberté et une réunion de famille autour d'une table », à un moment où l'occupation cherche à les séparer de leur réalité sociale réalité et leur rôle national et humanitaire, et les transformer en décombres.

Les détenus administratifs ont envoyé un message il y a quelques jours dans lequel ils affirmaient que la confrontation avec la détention administrative se poursuivait et que les pratiques des services pénitentiaires israéliens « ne sont plus régies par l'obsession sécuritaire en tant que véritable moteur de l'occupation, mais sont plutôt des actes de vengeance en raison de leur passé ».

Israël a intensifié sa politique de détention administrative contre les Palestiniens, le nombre de détenus administratifs dépassant actuellement 760, dont des enfants, des femmes et des personnes âgées. Selon la Commission, 80% des détenus administratifs sont d'anciens prisonniers qui ont passé des années dans les prisons, la plupart étaient des détentions administratives.

Plus de 80 % des détenus palestiniens qui se joignent à cette grève de la faim ouverte et collective pour protester contre leur détention sont eux-mêmes d'anciens prisonniers, un phénomène qui met davantage en évidence le ciblage par l'occupation israélienne d'anciens prisonniers palestiniens qui sont régulièrement libérés, arrêtés de nouveau arbitrairement et placés en détention administrative pendant des mois. Notamment, l'actuel détenu administratif palestinien qui a rejoint la grève de la faim collective est l'ancien prisonnier Asem Al-Ka'bi, récemment libéré en avril 2021 après avoir purgé une peine de 18 ans de prison à la prison de Naqab et de nouveau arrêté en détention administrative pendant six mois le 24 Août 2022.

Historiquement et actuellement, les prisonniers politiques palestiniens ont entamé des grèves de la faim individuelles et collectives pour protester contre la politique systématique et arbitraire de détention administrative par les autorités d'occupation israéliennes ; en 2021, environ 60 détenus palestiniens ont entrepris de telles grèves de la faim individuellement. L'augmentation du nombre de détenus palestiniens entreprenant des grèves de la faim individuelles en 2022 s'est poursuivie. Tout au long, plusieurs cas en suspens sont apparus dans lesquels des détenus palestiniens en grève de la faim ont atteint des conditions de santé critiques, y compris une menace imminente pour leur vie, comme Miqdad Al-Qawasmeh (113 jours), et Hisham Abu Hawwash (141 jours).

H.A

 

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