New York, le 5 janvier 2023, WAFA- Aujourd’hui jeudi, les travaux de la session urgente du conseil de sécurité ont été lancés, afin de discuter la violation israélienne du statut quo dans la ville de Jérusalem.
Cette session intervient, à la demande conjointe palestino-jordanienne, qui a été soutenue par les Emirats Arabes Unis, le représentant arabe au Conseil, ainsi que la Chine, après l’incursion du ministre israélien de la Sécurité intérieure, Itamar Ben Gvir, dans les esplanades de la mosquée Al-Aqsa, mardi dernier.
Le Sous-Secrétaire général pour le Moyen-Orient, l'Asie et le Pacifique aux Nations Unies, Khaled Khayari, a déclaré que les derniers développements à Jérusalem-Est sont préoccupants et a souligné la prise d'assaut de la mosquée Al-Aqsa par le ministre israélien de la Sécurité Ben Gvir, la semaine dernière et les tensions et violences qui en ont résulté, et les actes de violence qui ont suivi, ce qui a causé beaucoup de violence.
Le délégué des Émirats arabes unis a déclaré: "Nous condamnons l'intrusion du ministre israélien à la mosquée Al-Aqsa, qui perturbe la situation fragile, éloigne la région de la voie de la paix, approfondit les tendances négatives du conflit, conduit à un affrontement que nous cherchons à éviter pour le moment et nourrit la haine".
Le délégué de la Chine a également dénoncé l’incursion des responsables israéliens des esplanades de la Mosquée Al-Aqsa, qui aggravent les tensions dans la région.
Le représentant de l'Albanie a souligné que les mesures unilatérales sapent la paix.
De plus, le délégué des Etats-Unis d’Amérique a indiqué que le statut quo historique de la Mosquée sainte est très important et que toute mesure unilatérale qui pourrait affecter la situation actuelle n’est pas acceptable.
Le délégué de la Fédération de Russie a également exprimé son soutien à l'invitation des Émirats arabes unis et de la Chine à organiser cette réunion et à examiner la situation au Moyen-Orient, y compris la question palestinienne.
La représentante du Royaume-Uni a déclaré que son pays reconnaissait l'importance des lieux saints à Jérusalem et que, dans ce contexte, l'intrusion du ministre israélien de la Sécurité nationale alimentait les tensions, et que le Royaume-Uni soutenait fermement le statu quo historique qui régit la lieux saints, protège ses fidèles et protège la paix, et nous apprécions le rôle important de la Jordanie en tant que gardien de la Terre Sainte.
« Nous soutenons la solution à deux États sur les frontières de 1967, avec Jérusalem comme capitale des deux États, pour assurer une paix durable entre les parties, et nous sommes préoccupés par les niveaux élevés de violence sur la terre palestinienne » a ajouté la représentante du Royaume-Uni.
Le représentant de la France a exprimé la profonde préoccupation de son pays face à la prise d'assaut de la mosquée Al-Aqsa par le ministre israélien de la sécurité et a déclaré : « Nous devons faire tout ce qui est en notre pouvoir pour empêcher une escalade aux conséquences désastreuses sur le terrain, et la France appelle au respect pour le statu quo historique ».
Il a ajouté que la prise d'Al-Aqsa ne sert pas la paix et que la politique de colonisation qui met Israël en jeu doit être arrêtée, et nous réaffirmons notre attachement à la solution à deux États, Israël et la Palestine, qui vivent côte à côte avec Jérusalem en tant que capitale de deux États, les Israéliens et Palestiniens méritent de vivre en sécurité et en paix.
Le Groupe arabe a souligné l'importance du respect d’Israël, la puissance occupante, pour le statut historique et juridique de la mosquée Al-Aqsa, y compris le respect du statut du sanctuaire avec ses 144 dunnums, comme lieu de culte pur pour les musulmans.
Le groupe a également affirmé le droit des Palestiniens à la souveraineté sur la ville de Jérusalem-Est occupée, capitale de l'État de Palestine, et qu'Israël, la puissance occupante, n'a aucun droit ou souveraineté sur la ville de Jérusalem occupée et ses lieux saints musulmans et chrétiens.
D’ailleurs, le groupe arabe a salué les pays qui ont condamné l'intrusion provocatrice de Ben Gvir à la mosquée al-Aqsa, et a souligné sa position de refus de changer le statut juridique.
N.S/F.N