Washington, le 16 février 2023, WAFA - Des centaines de militants de paix et d'organisations américaines de défense des droits de l'homme poursuivent leur campagne internationale en ligne pour défendre le détenu Ahmed Manasra, arrêté alors qu'il était enfant il y a environ 7 ans, et qui souffre des conditions de santé difficiles en raison de son isolement cellulaire continu et de sa torture et pression psychologique depuis son arrestation.
Les militants publient constamment des vidéos traduites et des photos du détenu, Manasra.
En supplément de cela, il y a des appels onusiens et internationaux pour la libération d’Ahmed, afin de former un groupe de pression international pour accélérer sa libération urgente, compte tenu de sa mauvaise santé et de son état psychologique, et de son besoin de traitement.
A travers leur campagne, les activistes cherchent aussi à rappeler à la communauté internationale la question des enfants prisonniers qui croupissent dans les geôles d’occupation israéliennes que leur nombre atteint actuellement 160.
La santé mentale d'Ahmed Manasra s'est détériorée pendant son incarcération. En octobre 2021, un psychologue clinicien israélien indépendant travaillant avec « Médecins pour les droits de l'homme – Israël (PHRI) » lui a diagnostiqué des troubles psychiatriques graves et a déclaré que ceux-ci s'étaient développés depuis son incarcération.
Les parents d'Ahmed Manasra ont déclaré en février 2022 que leur fils avait reçu un diagnostic de schizophrénie, qu'il souffrait de délires psychotiques et qu'il était gravement déprimé avec des pensées suicidaires.
Bref résumé sur le détenu Ahmed Manasra :
Ahmed n'avait que 13 ans lorsqu'il a été arrêté et aujourd’hui, il a 20 ans et demi.
Manasra est né le 22 janvier 2002 à Jérusalem. Il fait partie d'une famille de dix personnes. Il a deux frères et cinq sœurs, il est l'aîné de sa famille.
En 2015, les autorités d'occupation ont arrêté Ahmed Manasra, alors âgé de 13 ans, et l'ont durement interrogé et menacé sans la présence d'un avocat. Il est en prison depuis et en isolement cellulaire depuis début novembre 2021. Ahmed a reçu un diagnostic de schizophrénie, souffre de délires psychotiques et est gravement déprimé avec des pensées suicidaires.
Le prisonnier Manasra fait partie des centaines d'enfants qui sont soumis chaque année à des arrestations et à la torture dans les prisons de l'occupation, en plus de la politique de négligence médicale délibérée (mort lente).
Ahmed Manasra a fait l'objet d'un catalogue d'injustices de la part des autorités israéliennes, notamment les effets délétères de l'incarcération sur son développement et l'isolement cellulaire prolongé. Il a subi des mauvais traitements lors des interrogatoires, qui se sont déroulés sans la présence de ses parents ou de ses avocats, et s'est vu refuser le droit à un procès équitable.
Saleh Manasra, père du prisonnier, a indiqué que l’état psychologique et sanitaire de son fils est très critique, en raison des conditions de détention déplorables pendant sept ans de captivité dans les geôles de l’occupation.
Manasra a été accusé d'avoir participé à une « tentative d'attaque au couteau. Une vidéo de cette époque montre Ahmad le 12 octobre 2015 jeté par la police et les colons israéliens sur les voies ferrées de Jérusalem occupée, provoquant une fracture du crâne. Les photos révèlent ensuite Ahmad portant des menottes alors qu'il était dans un coma induit avec un respirateur aux soins intensifs. L'interrogatoire qui a suivi a été enregistré sur bande vidéo et divulgué aux médias locaux et internationaux, montrant Ahmad plaidant : « Je ne me souviens pas, par Dieu Tout-Puissant ! Allez chercher un médecin et laissez-le m'ouvrir la tête pour montrer à quel point je ne m'en souviens pas », alors que l'interrogateur l'insultait et le torturait pendant des heures avec un bracelet électronique appuyé sur ses mains.
H.A