Ramallah, le 7 mars 2023, WAFA- Amnesty International a indiqué que l’impunité est le modèle dominant pour les colons criminels. 

Dans un communiqué publié aujourd'hui mardi, Amnesty a mis en lumière que les autorités israéliennes ont relâché six colons responsables des actes de vandalismes menés dans la localité de Huwara, dimanche dernier, endommageant et brulant des dizaines de véhicules et de maisons des civils palestiniens. 

"Sous le régime israélien de l'apartheid, l'impunité règne, malgré l'intensité des attaques de dimanche, qui ont tué un Palestinien et blessé près de 400 autres ", a déclaré Heba Maraev, directrice du bureau régional pour le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord d'Amnesty International. 

Elle a ajouté que la police israélienne a relâché hier soir, six colons responsables de ces attaques, toute en violant le droit international. 

En outre, Amnesty a mis en lumière que les autorités israéliennes mènent des campagnes d’agressions contre les civils palestiniens et encouragent directement les colons de les effectuer. 

"La violence des colons soutenus par l'Etat d’Israël est répandue en Cisjordanie occupée, et des villes et villages comme Hawara, qui ont été le centre des attaques de dimanche, sont souvent ciblés, car ils sont entourés de colonies illégales. Par exemple, en octobre, des colons ont fait irruption dans une école, brisé des fenêtres et frappé des enseignants et des élèves. Moins de deux semaines plus tard, un café a été incendié et des groupes de colons ont attaqué les civils palestiniens avec des tuyaux et des pierres’,  a affirmé Heba.

Amnesty International a renouvelé ses appels aux autorités israéliennes de démanteler toutes les colonies qui constituent des crimes de guerre, conformément à la loi internationale. 

Il vaut la peine de noter que les colons avaient mené une attaque farouche contre les localité de Huwara, Burine et Asira Al-Qabliya au sud de la ville de Naplouse, le 26 février dernier, sous la protection de l’armée israélienne. 

N.S