Bethléem, le 7 mars 2023, WAFA – Plusieurs citoyens ont étouffé, ce soir, mardi, lors de la répression par les forces d'occupation israéliennes d'une manifestation pacifique à l'entrée nord de la ville de Bethléem, au sud de la Cisjordanie occupée.

Les forces d'occupation ont tiré des gaz lacrymogènes et des bombes assourdissantes sur les participants à la manifestation, ce qui a provoqué l'étouffement d'un certain nombre d'entre eux qui ont été soignés sur le terrain.

La population dans le gouvernorat de Bethléem avait répondu à l'appel du mouvement des captifs, organisant une manifestation en soutien aux prisonniers des centres de détention de l'occupation.

 « Nos prisonniers dans les centres de détention de l'occupation sont plus unis que jamais, et cela en soi est un message à l'occupant » a déclaré, le directeur général du Club des prisonniers palestiniens à Bethléem, Abdullah Al-Zaghari.

Al-Zaghari a ajouté : « Notre peuple affirme aujourd'hui à travers cette prise de position qu'il est uni derrière la question des prisonniers et du sang des martyrs qui ont sacrifié leur vie sur le chemin de la liberté ».

Il convient de noter que les participants ont condamné le crimes de l'occupation, dont le dernier en date est celui qui s'est produit à Jénine et dans son camp.

Dans le gouvernorat d'Hébron, des blessés et d'autres étouffés, ce soir lors d'affrontements avec les forces d'occupation israéliennes, dans la ville de Beit Ummar, camp d'Al-Aroub, et le village de Kharsa, dans le gouvernorat d'Hébron, a rapporté le militant des médias, Muhammad Awad.

Il a ajouté que les soldats de l'occupation avaient escaladé les toits d'un certain nombre de maisons et de magasins et tiré à balles réelles et recouvertes en caoutchouc sur les citoyens et leurs maisons.

Des affrontements ont également éclaté avec les forces d'occupation à l'entrée du camp d'Al-Aroub, au nord d'Hébron, et dans le village de Kharsa, au sud-ouest d'Hébron, au cours desquels plusieurs citoyens ont étouffé après avoir inhalé le gaz toxique que l'occupation les soldats leur ont tiré dessus.

F.N