Ramallah, le 21 mars 2023, WAFA- Le Club des prisonniers a déclaré dans un rapport publié le jour de la fête des mères que l'occupation israélienne continue de détenir 5 mères qui font partie des 29 prisonnières qui languissent dans la prison "Damoon".
Dans un rapport publié aujourd'hui, à l'occasion de la fête des mères, qui tombe le 21 mars de chaque année, le Club du prisonnier a précisé que l'administration des prisons d'occupation prive les enfants des détenues des visites et leur permettant de les embrasser, sachant que l'administration pénitentiaire refuse de fournir un téléphone public, malgré les demandes depuis des années.
Les mères prisonnières sont : Israa Al-Jaabis, Fadwa Hamada, Amani Al-Hashim, Ataf Jaradat et Yasmine Shaaban.
Le rapport du club des prisonniers indique qu'un groupe de mères purgent des peines de prison depuis des années, dont la captive Al-Jaabis, qui est condamnée à 11 ans de prison, et Fadwa Hamada et Amani Al-Hashim, qui purgent une peine de dix ans de prison.
Les prisonnières sont confrontées à toutes sortes d'abus et de tortures adoptés par les autorités d'occupation contre les détenues, depuis les arrestations des maisons jusqu'au transfert aux centres de détention et d'interrogatoire.
En plus l'occupation continue à faire face à un certain nombre de politiques systématiques qui les accompagnent tout au long de la période de détention, notant que les autorités de l'occupation poursuivent le crime de négligence médicale, causant des martyres comme la martyre Faraj Allah qui est une mère de huit enfants, tout comme après son martyre, l'occupation a tergiversé dans la remise de son corps.
Les prisonnières palestiniennes souffrent des conditions d'emprisonnement déplorables, notamment de négligence médicale, du refus d'éducation, du refus des visites familiales, y compris pour les mères de jeunes enfants, d'isolement cellulaire, de cellules surpeuplées souvent remplies d'insectes et de saleté, et qui manquent de lumière naturelle.
Les autorités pénitentiaires répondent rarement aux besoins personnels en matière de santé et d'hygiène, même dans les cas de détention de femmes enceintes.
De plus, la majorité des prisonnières palestiniennes sont soumises à une forme de torture psychologique et de mauvais traitements tout au long du processus d'arrestation et de détention, y compris diverses formes de violence corporelles qui se produisent telles que passages à tabac, insultes, menaces, fouilles et harcèlement explicite.
Lors de leur arrestation, les femmes détenues ne sont pas informées de l'endroit où elles sont emmenées et se voient rarement expliquer leurs droits pendant les interrogatoires. Ces techniques de torture et de mauvais traitements sont utilisées non seulement pour intimider les femmes palestiniennes détenues, mais aussi comme outils pour humilier les Palestiniennes et les contraindre à faire des aveux. Alors que les autorités pénitentiaires et les forces militaires israéliennes recrutent des femmes soldats pour détenir et accompagner les femmes détenues pendant les transferts, les femmes soldats responsables de ces procédures ne sont pas moins violentes envers les détenues palestiniennes que leurs homologues masculins.
La prisonnière Jérusalémite Israa Al-Jaabis souffre toujours de la politique de la négligence médicale délibérée depuis huit ans.
Israa Jaabees, incarcérée dans la geôle israélienne 'Damoon’, souffre toujours des brûlures dans son corps et ne peut pas porter toutes sortes de tissus sur son corps. Donc, elle a besoin de changer toujours ses habits à cause des es brûlures. Elle a besoin de subir plus de 8 opérations chirurgicales, mais l’administration pénitentiaire israélienne ne se soucie pas de son état.
Israa Jaabees (37 ans), de la localité de Jabl Al-Mukaber au sud de Jérusalem occupée, a été arrêtée le 11 octobre 2015, après que les soldats de l’occupation eurent ouvert le feu sur son véhicule, ce qui a conduit à l‘explosion du cylindre de gaz dans sa voiture, en conséquence, le feu a enflammé tout son corps et a subi de graves brûlures 60% de son corps. Elle a perdu 8 doigts et a souffert de distorsions au visage et au dos.
R.N