Naplouse, le 22 juin 2023, WAFA- La famille d’un détenu Palestinien a perdu sa maison après que les forces d’occupation israéliennes l’aient explosée, aujourd’hui à l’aube.

Se trouvant dans la ville de Naplouse en Cisjordanie occupée, se situant en deuxième étage d’une superficie de 130 mètres carrés et abritant cinq personnes, la maison familiale du détenu Palestinien, Kamal Jouri a été explosé par l’armée d’occupation en tant que punition collective.

Le jeune Jouri a été arrêté par les forces d’occupation israéliennes le 13 février dernier.

Tôt ce matin, de grandes forces de l’armée israélienne avaient une région de Naplouse et encerclé le domicile familial du détenu Jouri et après quelques heures, elles l’ont fait exploser, ce qui a conduit au déclenchement des confrontations sur le lieu.

Ahmed Jibril, directeur des ambulances et des urgences au Croissant-Rouge palestinien, a confirmé que 165 Palestiniens ont été suffoqués par inhaler des gaz toxiques dont un a été transporté à l’hôpital. Un jeune a été blessé par une bombe de gaz au pied.

L’armée d’occupation a évacué deux maisons à proximité de la maison de Jouri en plus de cibler directement une ambulance avec une bombe de gaz, lui causant des dégâts matériels.

La puissance occupante (Israël) a démoli et saisi 42 bâtiments à Jérusalem et dans la zone C en Cisjordanie occupée, entre le 2 et le 15 mai, ce qui a entraîné le déplacement de 50 Palestiniens, dont 23 enfants, selon le Bureau de la coordination des Nations Unies des affaires humanitaires OCHA.

« Démolition punitive », comme décrite par de groupes de défense des droits de l’homme, est une politique suivie par les autorités d’occupation israéliennes contre les maisons familiales des Palestiniens comme moyen de dissuasion, l’accusé d’être impliqué dans des attaques contre des Israéliens.

Cette politique injuste, Israël ne l’applique pas aux colons israéliens impliqués dans des attaques mortelles contre des Palestiniens.

Les organisations de défense des droits humains dénoncent largement cette politique en la qualifiant de « punition collective » et de « crime de guerre et crime contre l’humanité ».

H.A