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Accueil Occupation 26/August/2023 10:00 PM

Israël poursuit sa punition collective contre les Palestiniens en Cisjordanie occupée

Israël poursuit sa punition collective contre les Palestiniens en Cisjordanie occupée

 

Ramallah, le 26 août, 2023,WAFA- Les autorités d’occupation israéliennes poursuivent leur politique de la punition collective contre les Palestiniens en Cisjordanie occupée.

Divers types de punition collective, tels que les démolitions punitives de maisons et les restrictions sévères de la liberté de circulation infligées à des zones ou des communautés.

Le gouvernement d’extrême droite au pouvoir en Israël utilise de plus en plus les punitions collectives, comme les démolitions de maisons, après les récentes attaques perpétrées par des Palestiniens.

Israël pratique la punition collective des Palestiniens depuis le début de l’occupation en 1967 par les démolitions de maisons et les guerres psychologiques et économiques contre les familles en violation du droit international.

Tandis que ces mesures sont mises en œuvre dans tout le territoire palestinien occupé de Cisjordanie, les autorités israéliennes ont intensifié ces mesures contre les familles de supposés attaquants.

Les destructions de maisons ne constituent qu’une des armes dans l’arsenal répressif des autorités israéliennes, parallèlement à bien d’autres mesures punitives, y compris psychologiques, économiques et financières. Ces destructions répondent en outre à divers prétextes : absence de permis de construire, « objectifs » militaires, punitions collectives.

On considérera ci-dessous les seules démolitions pour punition collective, c’est-à-dire frappant une famille élargie, dont l’un des membres a été tué ou emprisonné ou est en cours de procès pour agression ou attentat présumé. Toutefois, il faut comprendre que, quel que soit le prétexte pris séparément, ces actes de destructions ont des effets cumulés vis-à-vis de la communauté palestinienne.

Israël s’appuie pour tenter de justifier les démolitions pour punition collective sur une des lois datant du mandat britannique sur la Palestine : la loi 119 des lois de Défense - Urgence de 1945. Cette base juridique sur laquelle Israël s’appuie pour les démolitions n’est pas valide. En effet :

1 - Ces lois, appliquées à l’heure actuelle par Israël dans les Territoires Occupés, ont été révoquées par les Britanniques en 1948 et n’étaient donc plus en vigueur dans le pays lors de la création de l’Etat d’Israël [1].

2 - En outre, le droit international fait interdiction du principe de punition collective

Seuls des individus peuvent être punis pour des délits qu’ils ont individuellement commis. Ce principe fondamental est souligné à la fois dans la plupart des systèmes judiciaires nationaux, dont le droit international sur les droits de l’homme, et le droit international humanitaire,  font référence :

- Article 87 de la 3ème Convention de Genève.

- Article 4 (b) du Tribunal International pour le Rwanda

- Articles 26, 43 et 50 de la Convention de La Haye de 1907.

- Articles 33 (1) et 64 de la 4ème Convention de Genève (1949, signée par Israël en 1951)

C’est dans les deux dernières Conventions précitées que l’on trouve les interdictions les plus détaillées relatives à la punition collective.« Article 33 - Aucune personne protégée ne peut être punie pour une infraction qu’elle n’a pas commise personnellement. Les peines collectives, de même que toute mesure d’intimidation ou de terrorisme, sont interdites. Le pillage est interdit. Les mesures de représailles à l’égard des personnes protégées et de leurs biens sont interdites ».

3 - Enfin, l’article 64 de la 4ème convention de Genève stipule que toute loi locale ne peut être appliquée si elle est un obstacle à l’application de la 4ème Convention.

Un autre type de la punition collective  effectuée contre les Palestiniens en Cisjordanie occupée est le formateur des villes, villages et gouvernorats Palestiniens, sous prétexte en réponse à des attaques effectuées contre des israéliens en Cisjordanie occupée.

La villes de Naplouse et la ville d’Hébron sont un exemple de punition collective  effectuée par les autorités d’occupation israéliennes.

Les forces d’occupation israéliennes poursuivent le blocage contre la ville de Naplouse :

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Les forces d’occupation israéliennes poursuivent leur siège strict sur la ville d’Aqraba au sud de Naplouse, pour la cinquième journée consécutive, selon une source municipale. Salah Jaber, maire d’Aqraba, a dit à WAFA que les forces d’occupation ont envahi environ 20 maisons, aujourd’hui à l’aube, et les ont fouillées et endommagées. Depuis cinq jours, Israël impose un siège strict sur Aqraba en érigeant des barrages militaires sur les entrées de la ville et à sa proximité. Israël restreint sévèrement les déplacements des Palestiniens sur les routes de Cisjordanie grâce à une combinaison complexe d‘environ 100 postes de contrôle fixes et volants, des portes métalliques, des cubes de ciment, de la terre, des routes réservées aux colons et diverses autres obstructions physiques.

Des fermetures, outre d’autres mesures, prises sous couvert de sécurité, visent à ancrer l’occupation militaire israélienne de la Cisjordanie, vieille de 51 ans, et son projet colonial  appliqué par une violence routinière et souvent meurtrière contre les Palestiniens.

le gouverneur de Naplouse, Ghassan Daghlas, avait rapporté que l’opération militaire menée par l’occupation contre la ville de Naplouse est délibérée et systématique, qui vise à séparer le nord de la Cisjordanie de son centre et de son sud, en fermant la ville et empêchant les citoyens d’y entrer et de sortir.

Daghlas a également révélé que les gangs de colons ont transformé les environs de la ville en théâtre par leurs attaques, mentionnant qu’il y a 65 véhicules palestiniens qui ont été attaqués entre la ville de Naplouse et de Tulkarem.

Sous prétexte d’une attaque contre des colons israéliens, les forces d’occupation israéliennes imposent un blocage contre la ville d’Hébron :

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Les forces d'occupation israéliennes ont installé des postes de contrôle militaires et des portes en fer, fermant un certain nombre d'entrées et de sorties de la ville d'Hébron.

l'occupation a érigé une porte en fer à l'entrée-Ouest de la ville de Tarqumiya, en face de l'entrée de la ville d'Ithna, et a fermé la route à la circulation des habitants de la région.

Les forces d'occupation ont également fermé l'entrée de la ville d'Ithna menant à la même route, empêchant le passage de Palestiniens.

Les forces d’occupation ont également fermé les entrées des villes de Bani Naim, Sa’ir et Beit Einoun, à l’est et au nord-Est d’Hébron, installant un poste de contrôle militaire à l'entrée de la ville nord d'Hébron, "Halhul ", et un autre à l'entrée-Ouest Farsh al-Hawa.

Les forces d'occupation ont également fermé les entrées-Sud d'Hébron, ont rasé la route menant à "Khilat al-Dar" et "Aqbat Najila" et de là à Zif Wetta, fermant les portes en fer sur la même route menant à Hébron.

À Khirbet Qalqis, les deux portes en fer menant à Khirbet Qalqis, Yatta et Al-Riyahiyya au sud et Hébron au nord ont été fermées.

Les forces d'occupation ont également fermé l'entrée sud d'Hébron, « Al-Harayeq-Hajay », par une porte en fer.

Sous prétexte d’interdire les attaques contre les colons, les forces israéliennes ont détruit les deux rond-points d’Al-Fahs et de Qalqas, au sud de la ville d’Hébron, les annulant de la carte des rues.

Un bulldozer militaire a ravagé deux rond-points, pour faciliter le mouvement des colons, entravant la circulation des citoyens palestiniens.

K.R/F.N 

 

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