Gaza, le 30 octobre, 2023, WAFA- Les avions de guerre d'occupation israélienne ont renouvelé ses bombardements aux alentours de plusieurs hôpitaux de la bande de Gaza, ont indiqué des sources médicales.

Selon les sources, les avions d'occupation ont visé des maisons à proximité de l'hôpital indonésien au nord de la bande de Gaza, d'autres à proximité de l'hôpital Al-Quds affilié à la Société du Croissant-Rouge, à l'ouest de la ville de Gaza, et à proximité de l'hôpital européen de Gaza, au sud de la bande de Gaza.

Lors de l'agression contre les établissements de santé, les sources ont ajouté que l'hôpital des martyrs d'Al-Aqsa à Deir Al-Balah, dans le centre de la bande de Gaza, connaît des coupures de courant répétées en raison de l'épuisement du carburant nécessaire au fonctionnement des générateurs.

Plus tôt hier, lundi, l'avion d'occupation a visé l'hôpital de l'amitié turque à Gaza, détruisant l'un de ses étages.

Les hôpitaux de la bande de Gaza hébergent des milliers de personnes déplacées à la recherche d'un endroit sûr, en plus du personnel médical et sanitaire qui y travaille.

Le ministère de la Santé a déclaré que 34 % des hôpitaux de Gaza ne fonctionnent pas et que 65 % des centres de soins de santé primaires sont fermés, tandis que 124 personnels de santé sont tombés en martyr, plus de 100 ont été blessés et 50 ambulances ont été endommagées, dont 25 complètement détruites.

En outre, 12 des 35 hôpitaux ont été fermés, qui sontt l'hôpital ophtalmologique international, l'hôpital Dar Al Salam, l'hôpital Al-Yemen Al-Saeed, l'hôpital psychiatrique, l'hôpital Beit Hanoun, l'hôpital pour enfants Al-Durrah, l'hôpital de réadaptation Hamad, l'hôpital Al-Karama et l'hôpital Al-Wafa de réadaptation médicale et de chirurgie spécialisée.

En raison des bombardements et du manque de carburant, 46 des 72 centres de santé ont cessé de fonctionner, et l'occupation a exigé l'évacuation de 24 hôpitaux dans le nord de la bande de Gaza (la capacité totale de ces hôpitaux est de 2 000 lits).

Le ministère de la Santé a souligné la grave pénurie de médicaments, d'équipements et de personnel nécessaire pour soigner un grand nombre de blessés, en plus de la forte diminution du carburant nécessaire pour faire fonctionner l'électricité, car les opérations chirurgicales sont effectuées sans anesthésie et à la lumière des téléphones.

K.R