Ramallah, le 1er novembre 2023, WAFA- Le ministère des Affaires étrangères et des Expatriés a déclaré que la machine israélienne de meurtre et de destruction considère les civils palestiniens comme des victimes collatérales dans sa guerre contre Gaza, et ce que l’État occupant a commis hier dans le massacre odieux du camp de Jabaliya est une extension d’une politique israélienne signifiant que le peuple dans son ensemble ne compte rien dans la décision militaire israélienne.
Le ministère a déclaré mercredi dans un communiqué que le Conseil de guerre israélien considère tous les citoyens palestiniens comme des cibles, au point que la chaîne israélienne 14, proche du gouvernement d'extrême droite et des colons, continue d'enregistrer tous les martyrs palestiniens en tant que saccageurs.
Elle a ajouté que, dans une tentative lamentable de justifier et de légitimer le meurtre de civils palestiniens, l'armée d'occupation et plus d'un responsable israélien ont affirmé que le bombardement du camp de Jabaliya hier avec six énormes bombes, pesant chacune une tonne, s'était produit dans le contexte d'un ciblage l'un des commandants, soulignant que ce bombardement brutal a anéanti toute une zone résidentielle, l'aplatissant au-dessus des têtes des citoyens, laissant plus de 400 martyrs et des dizaines sous les décombres, en plus des dizaines de blessés.
Le ministère a rappelé au monde la déclaration du chef de l'État occupant, Isaac Herzog, dans laquelle il a déclaré : « Il n'y a pas de civils innocents à Gaza », dans le cadre d'une campagne visant à justifier le meurtre de civils palestiniens, à laquelle ont participé de nombreux responsables politiques et militaires israéliens, notamment Netanyahu, Smotrich, Ben Gvir, Lieberman, Shaked, Bennett et d’autres. Ces derniers ont promis de détruire la bande de Gaza et de la reprendre des milliers d'années en arrière, et ont attaqué la présence palestinienne à Gaza et l'ont considérée comme une erreur historique, demandant à la population de Gaza de la quitter.
Le ministère a demandé à la Cour internationale, aux experts en droit international, aux dirigeants du monde et aux personnes de bonne conscience : est-ce un crime de guerre ou non ? Si tel est le cas, pourquoi Israël n’est-il pas condamné et accusé d’avoir commis de tels crimes, dénoncé et menacé de sanctions ?
H.A
