Ramallah, le 25 novembre 2023, WAFA- Le ministère des affaires étrangères a indiqué que la femme palestinienne subit toutes les formes de violence, de discrimination et de torture par l’occupation israélienne et des colons, y compris le meurtre, les arrestations, la détention administrative, le déplacement forcé, la démolition des maisons, la saisie des terres et des propriétés, la privation des services fondamentaux et de la torture.
Dans un communiqué de presse publié aujourd’hui samedi, le ministère a souligné, à l’occasion de la journée internationale pour l'Elimination de la Violence contre les Femmes, que la femme palestinienne souffre de l’occupation israélienne, à la lumière du système d’apartheid imposé par Israël sur la terre palestinienne et contre le peuple palestinien.
Le ministère a ajouté que, alors que le monde célèbre la Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes, il ignore le génocide dont sont victimes les femmes palestiniennes, et tous les enfants de notre peuple, depuis le début du mois d'octobre, et les crimes de guerre et les crimes contre l'humanité, commis par les forces d'occupation israéliennes à leur encontre, au cours desquels plus de 3 250 femmes et 5 350 enfants ont été tués, soit 68% du nombre de martyrs depuis le début de l'agression, et de plus de 3 500 enfants et femmes sont portés disparus, tandis que plus de 2 056 femmes sont devenues veuves.
Le ministère a également expliqué que les forces d'occupation israéliennes ont déplacé de force plus de 1,7 million de Palestiniens, dont plus de 788 800 femmes et filles, et les ont exposés à la famine, à l'intimidation, à la privation d'eau, de médicaments, d'électricité, de carburant, de traitement et de soins de santé, après avoir bombardé les lieux de leur déplacement ou pendant leur déplacement, y compris dans les hôpitaux, les lieux de culte, les écoles et autres refuges, notant qu'il n'y a plus de lieu sûr dans la bande de Gaza.
Le ministère a souligné que les femmes et les enfants portent le plus lourd fardeau de l'agression contre Gaza, ce qui a été confirmé par de nombreuses institutions des Nations Unies, des experts et des rapporteurs spéciaux de sécurité, où il y a plus de 50 000 femmes enceintes dans la bande de Gaza, dont 5 552 devraient donné naissance à leurs enfants, au cours de ce mois dans des conditions tragiques et inhumaines, sans la disponibilité de tout type de services médicaux ou de services post-natals, ce qui les expose ou expose leurs enfants à un risque de mort imminente, en violation de toutes les conventions et accords internationaux pertinents.
En outre, les affaires étrangères ont expliqué que les souffrances des femmes dans la bande de Gaza ne peuvent être séparées des souffrances des femmes et des filles en Cisjordanie, y compris à Jérusalem occupée. Depuis le début d’octobre, le rythme des crimes israéliens, des attaques et des incursions dans les villes, villages et les camps de réfugiés se sont multipliés, avec notamment une campagne massive d'arrestations et de démolition de maisons et de propriétés, ainsi que l'utilisation de femmes et d'enfants comme boucliers humains.
D’ailleurs, plus de 3000 palestiniens, hommes et femmes, ont été arrêtés, en Cisjordanie et à Jérusalem occupée, ainsi que 72 prisonnières croupissent dans les geôles de l’occupation sous des conditions déplorables, privées de tous leurs droits, des visites de la famille et des avocats, ainsi que des soins médicaux.
Le ministère a appelé a mettre un terme immédiat à l’agression israélienne et arrêter le blocus imposé sur la bande de Gaza, ainsi que mettre fin aux massacres et génocide collectifs contre les civils palestiniens sans défense, et faire entrer la nourriture, l’eau, la carburant, l’électricité et les fournitures médicales au peuple palestinien dans la bande de Gaza.
N.S
