La Haye, le 12 janvier 2024, WAFA- La Cour internationale de Justice (CIJ) a repris aujourd'hui ses audiences dans le procès contre Israël pour avoir commis le crime de génocide dans la bande de Gaza, sur la base d'un procès intenté par l'Afrique du Sud et soutenu par des dizaines de nations, marquant un précédent historique dans la question palestinienne.

Au cours de la séance d'aujourd'hui, le tribunal entendra la réponse d'Israël au procès intenté contre lui par l'Afrique du Sud. La procédure a commencé hier, avec l'Afrique du Sud présentant au tribunal un dossier minutieux de 84 pages, compilant des preuves du meurtre délibéré par Israël de milliers de Palestiniens à Gaza. Le document affirme qu'Israël a créé des conditions propices à « leur destruction physique », ce qui constitue un crime de « génocide ».

Les premières audiences se sont concentrées exclusivement sur la demande de l'Afrique du Sud de mesures urgentes obligeant Israël à suspendre son offensive militaire à Gaza. Les débats ont débuté par une déclaration liminaire du ministre sud-africain de la Justice, Ronald Lamola, suivie d'une présentation du représentant sud-africain devant le tribunal.

L’action en justice intentée par l’Afrique du Sud contre Israël a recueilli un soutien important, tant au niveau régional que mondial. L'affaire, déposée devant la Cour internationale de Justice, conteste les actions d'Israël en tant que force d'occupation.

Depuis le 7 octobre de l’année dernière, l’occupation israélienne a mené une guerre destructrice dans la bande de Gaza, entraînant une crise humanitaire persistante. Le bilan comprend plus de 23 000 morts, 59 000 blessés, dont 70 % de femmes et d'enfants, et plus de 7 000 personnes toujours portées disparues sous les décombres.

L’impact dévastateur s’étend aux dommages massifs aux infrastructures, créant une catastrophe sanitaire et humanitaire sans précédent.

H.A