Ramallah, le 23 janvier 2024, WAFA- L'Organisation International ‘Action Aid’ a mis en lumière que les femmes de la bande de Gaza souffrent d’une souffrance supplémentaire, à la lumière des conditions humanitaires déplorables, à cause de l’incapacité de prendre une douche et le manque des fournitures de soins spéciales. 

Dans un communiqué de presse publié mardi, Action Aid a souligné que les femmes et les filles gazaouis ont recours à des méthodes peu sûres pour faire face à leurs règles et à une grave pénurie de produits d'hygiène personnelle. Elles découpent de petites pièces de tentes dont elles se servent pour se protéger du froid et de la pluie, pour les utiliser à la place de ces produits, ce qui les expose au risque d'infection, alors que le manque d'eau les empêche de se baigner ou de rester propres. 

Selon l’organisation, les femmes et les filles menstruées ne peuvent pas se laver et maintenir leur hygiène en raison d'un manque de savon, et beaucoup sont obligées d'utiliser des produits menstruels ou des substituts plus longtemps que ce qui est conçu pour une utilisation sûre, ce qui constitue un risque contre leur santé. 

Une seule des trois canalisations d'eau fonctionne actuellement et, selon le Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA), les gens ne reçoivent en moyenne que 1,5 à 2 litres d'eau par jour, ce qui est inférieur aux normes mondialement recommandées, pour la survie de base, et moins loin du minimum de 15 litres requis par personne et par jour pour couvrir tous les besoins en eau et en assainissement. 

La ville de Rafah est actuellement habitée par plus d’un million de déplacés, dans des conditions déplorables, il n'y a aucune intimité et de très longues files d'attente se forment pour aller aux toilettes, puisque l'Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés (UNRWA) estime que 486 personnes partagent une toilette dans ses abris de Rafah. 

N.S