Gaza, le 1er février 2024, WAFA- Les témoignages de citoyens de la bande de Gaza libérés par les forces d’occupation israéliennes après leur arrestation pendant des semaines ont révélé l’ampleur de la torture et des violations subies pendant leur détention.
Au cours de son agression continue contre la bande de Gaza depuis le 7 octobre dernier, les forces d’occupation ont arrêté des centaines de citoyens palestiniens lors de leur invasion terrestre du nord, le centre et le sud de la bande de Gaza ont libéré un certain nombre d’entre eux après leur arrestation pendant des semaines ou plusieurs jours, alors que le sort d’un grand nombre reste inconnu.
À l’hôpital Al-Shahid Abu Yusuf Al-Najjar à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, un certain nombre de citoyens ont été soignés après leur libération par les forces d’occupation, où les effets de la torture sur leurs visages et leurs corps sont apparus.
Le citoyen Khaled Al-Nabriz, de 48 ans, de Khan Yunis, a déclaré : "Depuis le début de ce que nous sommes entrés jusqu’à ce que nous en sortions, la torture ne s’est pas arrêtée, même là où nous dormions, ils ont entrés des chiens dans les cellules. Il faisait froid et ils nous ont donné une seule couverture et ils nous aspergeaient d’eau. »
Il a ajouté : « Pendant les 72 premières heures, il était strictement interdit de boire, de manger et d’aller aux toilettes. J’ai été menotté et les yeux bandés pendant sept jours d’arrestation ».
À son tour, le citoyen Abu Khamis du camp d’Al-Breij au centre de la bande a déclaré que "les conditions de détention étaient très tragiques. nous avons été torturés, battus et humiliés ».
Jeudi, les forces d’occupation ont libéré 114 citoyens, dont quatre femmes, au point de passage de Karam Abu Salim. Parmi les personnes libérées figurait le chef de la chirurgie de l’hôpital indonésien du nord de Gaza, Dr. Mohamed Al-Rinn, arrêté lors de l’incursion des forces d’occupation dans l’hôpital, il y a deux mois.
Le Club des prisonniers palestiniens a confirmé que l’occupation avait commis une exécution sur le terrain de 30 détenus de la ville de Beit Lahia, dans le nord de la bande de Gaza, après que leurs corps ont été retrouvés à l’intérieur d’une des écoles qu’il assiégeait, menottés et les yeux bandés, c’est-à-dire en état d’arrestation.
Dans un communiqué publié mercredi, il a expliqué que, compte tenu de la poursuite du génocide dans la bande de Gaza, les exécutions sur le terrain et les disparitions forcées de détenus avaient augmenté.
Il a souligné que l’insistance de l’occupation à maintenir les détenus de Gaza sous disparition forcée avait la même explication qu’il y avait une décision de les torturer, en vue de commettre d’autres crimes contre eux dissimulés, comme l’occupation a refusé de fournir aux institutions internationales et palestiniennes compétentes des droits de l’homme toute subvention sur leur sort et les lieux de détention à ce jour, y compris les martyrs des détenus de Gaza.
Pour sa part, le Représentant des Nations Unies pour les droits de l’Homme dans les Territoires palestiniens, Aghith Songhai, a dénoncé le mois dernier les conditions "épouvantables" auxquelles sont confrontés les habitants de Gaza détenus par l’armée israélienne.
N.S