Hébron, le 8 février 2024, WAFA- Les forces d'occupation israéliennes ont bombardé aujourd'hui à l'aube la maison du martyr, Hasan Qafisheh dans la ville d'Hébron au sud de Cisjordanie occupée.
Avant de bombarder la maison, selon notre correspondant, de grandes forces de l'armée d'occupation israélienne avaient pris d'assaut la ville d'Hébron du côté nord et se sont déployées dans la région de Beir Al Mahjar et le quartier de l'université en imposant un cordon militaire, fermant les routes principales et empêchant les déplacements des citoyens.
Après toutes ces mesures, les soldats israéliens ont encerclé la maison du martyr Qafisheh, qui se trouvait au troisième étage dans un immeuble résidentiel de plusieurs étages.
Les forces d'occupation ont forcé les habitants de cet immeuble et des immeubles voisins à évacuer leurs maisons et les ont empêchés de prendre leurs biens ou de déplacer leurs véhicules à proximité de l'immeuble, avant de faire exploser la maison, causant des dégâts aux appartements et aux immeubles voisins.
Hasan Qafisha était parmi les trois Palestiniens qui ont été tués par des tirs israéliens au poste de contrôle du tunnel à l'ouest de Beit Jala dans le gouvernorat de Bethléem, le 16 novembre dernier. Les deux autres victimes étaient Abdel Qader et Nasr Al-Qawasmi.
Le 30 décembre dernier, les militaires d'occupation israéliens ont attaqué les maisons des trois martyrs, ont informé leurs familles de la décision de démolir leurs maisons.
Le 21 janvier dernier, les troupes israéliennes ont démoli les maisons des deux martyrs Abdel Qader et Nasr Al-Qawasmi.
La démolition punitive des maisons palestiniennes est une politique israélienne appliquée contre les palestiniens accusés d’être impliqués dans des attaques contre des Israéliens, une politique selon laquelle Israël ne l’applique pas aux colons israéliens impliqués dans des attaques mortelles contre des Palestiniens.
Les groupes de défense des droits de l‘homme ont largement condamné cette politique en la qualifiant de « punition collective » et de « crime de guerre et de crime contre l‘humanité ».
H.A