Ramallah, le 13 fevrier 2024, WAFA- Omar Awdallah, sous-secrétaire d'État aux Affaires étrangères de l'ONU et de ses organisations spécialisées, a déclaré que l'État de Palestine avait préparé un rapport sur les violations par Israël de la décision de la Cour internationale de justice de prendre des mesures pour prévenir le génocide dans la bande de Gaza.
Dans un communqiuee de prese publiee aujourdhui mercredi, Awadallah a ajoutee que les prochaines audiences de la Cour internationale de justice sur la demande d'avis consultatif sur les conséquences juridiques des politiques et pratiques de l'occupation israélienne dans le territoire palestinien occupé, y compris à Jérusalem-Est, devraient débuter le 19 de ce mois à La Haye.
Cinquante-cinq États, dont la Palestine, présentent leurs arguments et participent aux procédures orales devant la Cour, ainsi que trois organisations internationales, pendant une demi-heure par État.
La cour examinera les effets juridiques causes par la violation israélienne du droit du peuple palestinien à l’autodétermination et l’occupation des territoires palestiniens depuis 1967.
Des implications juridiques de cette situation seront discutées pour tous les États et les Nations Unies, des responsabilités des États dans le traitement du système colonial et des conséquences de l'existence coloniale sur les organisations des Nations Unies.
En ce qui concerne l'équipe juridique, il a déclaré : L'État de Palestine a formé l'équipe par décision du président Mahmoud Abbas et sous la supervision d’Al-Maliki, et l'équipe comprend des experts en droit international dont certains ont comparu devant la Cour internationale de justice en plus de entreprises juridiques.
De plus, il a souligné qu'Israël serait absent des audiences de la Cour internationale de justice qui l'interrogeront, soulignant que son absence était prévisible après avoir bénéficié d'une immunité pendant 75 ans d'occupation.
Awadallah a mentionné que l'État de Palestine a présenté à la Cour internationale de justice en juillet 2023 ses premiers arguments aux côtés de 57 États, concernant l'occupation de longue date par Israël des terres palestiniennes occupées, qui oblige l'État occupant à protéger le peuple sous occupation, tandis qu'Israël colonise et saisit des terres palestiniennes et volerait les ressources du peuple palestinien en gaz, pétrole et eau et les exploiterait au profit des colonisateurs.
N.S