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Accueil international 21/February/2024 07:11 PM

Directeur général de l'Organisation mondiale de la santé : La situation à Gaza est « inhumaine »

Directeur général de l'Organisation mondiale de la santé : La situation à Gaza est « inhumaine »

Genève, le 21 février 2024, WAFA - Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l'Organisation mondiale de la santé, a confirmé aujourd'hui mercredi, que la situation dans la bande de Gaza est « inhumaine », plus de quatre mois après le début de l'agression israélienne. .

"Dans quel monde vivons-nous lorsque les gens ne peuvent pas obtenir de nourriture et d'eau ou lorsque ceux qui ne peuvent même pas marcher ne peuvent pas recevoir de soins ?", a déclaré Ghebreyesus lors d'une conférence de presse à Genève.

Et d’ajouter : « Dans quel monde vivons-nous lorsque les équipes médicales sont exposées au danger des bombardements (israéliens) alors qu'elles font leur travail ? Dans quel monde vivons-nous lorsque les hôpitaux sont obligés de fermer leurs portes parce qu'il n'y a plus d'électricité ni de médicaments pour sauver les patients, et parce qu'ils sont des cibles de l'armée israélienne ? »

Il a estimé que "la situation sanitaire et humanitaire à Gaza est inhumaine et continue de se détériorer".

"La bande de Gaza est devenue une zone de mort. Une grande partie du territoire a été détruite, plus de 29 000 personnes ont été tuées, de nombreuses autres sont portées disparues, présumées mortes, et un très grand nombre a été blessé", a-t-il souligné.

Et de poursuivre que les niveaux de malnutrition aiguë dans la bande de Gaza ont considérablement augmenté depuis le début de l'agression, passant de moins de 1 % à plus de 15 % dans certaines régions.

Le directeur général de l’Oms fait savoir: "Nous avons besoin d'un cessez-le-feu maintenant !... Les bombes doivent cesser de tomber et l'accès à l'aide humanitaire doit être possible. L'humanité doit prévaloir."

L'agression israélienne en cours depuis le 7 octobre a poussé 2,2 millions de personnes au bord de la famine, et les trois quarts de la population de la bande dévastée ont été déplacés, selon les estimations des Nations Unies.

F.N

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