Ramallah, le 14 mars 2024, WAFA- Le ministère des Affaires étrangères et des Expatriés a déclaré que le fait que le ministre israélien extrémiste de la Sécurité nationale, Itamar Ben Gvir, se vante du meurtre par les forces israéliennes d'un enfant palestinien de 13 ans avant-hier, exige que la Cour pénale internationale émette immédiatement un mandat d'arrêt et une citation à comparaître contre lui, car il incite à commettre davantage de crimes et s'en vante publiquement, et est un partisan politique et juridique d'éléments du terrorisme juif.

Dans un communiqué publié aujourd'hui, le ministère a condamné la vantardise publique de Ben Gvir de son soutien franc et clair au criminel qui a tué Rami Al-Halhouli du camp de Shu’fat à Jérusalem il y a deux jours, et a déclaré que cela confirmait l'étendue du désir de tuer, comme c'est le cas des gangs criminels et des bandits.

Le ministère a souligné que les déclarations de Ben Gvir selon lesquelles il avait décerné une médaille au tueur et qu'il ne méritait pas de faire l'objet d'une enquête sont une preuve concluante pour les pays qui veulent comprendre que le niveau politique de la coalition d’extrême droite de Netanyahu non seulement incite au meurtre des Palestiniens sans aucune raison, mais qu’il s’en vante également et fournit protection et légitimité aux criminels et aux meurtriers.

Il a ajouté que c'est aussi une preuve que toutes les enquêtes menées par l'État occupant contre ses criminels sont formelles et n'ont rien à voir avec la loi, et que leur objectif est d'absorber toute pression internationale concernant les crimes qu'il commet quotidiennement contre les citoyens palestiniens, en le reflet direct d’une mentalité coloniale raciste de vengeance basée sur des instructions directes des niveaux politique et militaire dans un État occupant qui viole la vie des Palestiniens et en fait une cible d’entraînement et de tir.

H.A