Gaza, le 3 avril 2024, WAFA- La Fondation pour les Droits de l'Homme, Al-Haq, a publié une fiche d'information sur la réalité des patients atteints d'insuffisance rénale dans la bande de Gaza, dans un contexte de génocide continu, de conditions complexes et de risques réels pour la vie des patients.
La fiche d'information a mis en lumière la poursuite par les forces d'occupation israéliennes du génocide dans la bande de Gaza, le ciblage de la population civile dans leurs attaques de guerre et de leurs biens à grande échelle, l'attaque délibérée, la destruction des services et du personnel médical, des hôpitaux et des centres spécialisés qui fournissent des soins de santé aux patients, l'obstruction de l'accès aux appareils et équipements médicaux et au carburant nécessaire à leur fonctionnement, la mise en danger de la vie des malades et des blessés et la multiplication de leurs souffrances, la privation des malades et des blessés d'accès aux soins de santé et leur privation d'accès à une alimentation adéquate.
En outre, l’organisation a souligné que les patients atteints d'insuffisance rénale dans la bande de Gaza sont confrontés à des circonstances complexes et dangereuses, à la suite de la destruction de 5 centres spécialisés dans la fourniture de services de dialyse rénale sur 7, avec des pénuries persistantes de médicaments et de fournitures médicales, des obstacles persistants, des attaques contre les zones résidentielles, le déplacement forcée de la population, et le forçage des patients à quitter les hôpitaux sans tenir compte de leur état de santé pour les tuer délibérément, ce qui a effectivement causé la mort de nombreux d'entre eux, en raison de leur incapacité à recevoir des soins et de la malnutrition causée par la politique de la famine.
Il importe de mentionner que les attaques militaires israéliennes ont fait 476 martyrs parmi les personnels médicaux et les professionnels de la santé, ciblé 155 établissements de santé et les ont totalement ou partiellement détruits, mis 32 hôpitaux et 53 centres de santé hors de service, entravé l'accès du carburant aux hôpitaux restants, ce qui a fait perdre aux hôpitaux leur capacité thérapeutique et d'accueil, et les équipes médicales ont commencé à soigner les blessés et les malades avec des capacités modestes.
N.S