Le Caire, le 3 avril 2024, WAFA- Mercredi, les travaux du conseil de la Ligue arabe pour sa session extraordinaire ont été lancées, au niveau des délégués permanents, présidé par la Mauritanie, "président en exercice de la session en cours", à la demande de l'État de Palestine et avec le soutien des États arabes, à la demande de l'État de Palestine, et avec le soutien des pays arabes.
La réunion vise à examiner le mouvement arabe dans le contexte de la poursuite du crime de génocide et de la politique de famine et de déplacement forcé perpétrée par Israël contre notre peuple.
La délégation de l'État de Palestine à la réunion était présidée par : le représentant de la Palestine auprès de l'Union arabe, l'ambassadeur Mohannad Al-Aklouk, le conseiller le plus ancien, Razzak Al-Zanain, le conseiller le plus ancien, Tamer Al-Tayeb, le conseiller Jumana Al-Ghoul, le commissaire Maher Massoud et Ala Al-Jab.
Le secrétaire général de la Ligue arabe a déclaré que tous les efforts diplomatiques et politiques que nous déployons ici, dans nos réunions, ou dans les différentes salles diplomatiques et les forums internationaux pour mettre fin à la guerre brutale dans la bande de Gaza ne dépasse pas le niveau du crime commis ni de la gloire du sacrifice que les Palestiniens font chaque jour de leur sang et de leurs enfants.
Le Secrétaire général, dans son discours prononcé par le Secrétaire général adjoint, l'ambassadeur par intérim Hussam Zaki, a ajouté qu'il s'agissait d'un effort nécessaire et d'un travail nécessaire qui devrait se poursuivre et s'intensifier jusqu'à ce que ces meurtres, qui se poursuivent depuis six mois, cessent, ajoutant : ‘Les positions mondiales ont changé et se sont progressivement déplacées vers la position arabe que nous avons tous adoptée depuis le premier jour, ce qui s'est traduit par la dernière résolution du Conseil de sécurité qui a demandé pour la première fois un cessez-le-feu immédiat’.
Le Secrétaire général a expliqué qu'il s'agissait d'un réveil tardif qui n'exonérait pas ceux qui, pendant des mois, ont gardé le silence sur leur responsabilité dans la mise en œuvre de l'occupation sur le sang palestinien, et l'ont accompagnée dans la bande de Gaza de bombardements, de meurtres, de famines et de déplacements, comme si nous étions retournés à une période antérieure aux normes internationales qui distinguent les militaires des civils, comme si nous étions retournés à l'époque de l'anarchie et de l'inhumanité.
Il a également souligné : ‘notre travail diplomatique devait se poursuivre pour mettre fin à la guerre et garantir qu’Israël rende des comptes pour les crimes qu'il a commis, et que nous devions également nous battre dans toutes les arènes diplomatiques et les forums internationaux pour l'acquisition d'un horizon politique pour la Palestine indépendante après que le monde entier ait su que la situation actuelle n'est plus viable, que l'occupation ne pouvait pas être pacifique ou civilisée, et que la création d'un État palestinien indépendant sur les frontières du 4 juin 1967 avec sa capitale à Jérusalem-Est était la seule voie vers la paix en Palestine, en Israël et dans toute la région’.
Pour sa part, l'Ambassadeur Al-Aklouk a appelé tous les États, parlements, organisations de la société civile, syndicats et fédérations arabes concernés par les droits de l'Homme et le droit international à agir sans délai dans le cadre des mécanismes de justice internationaux et nationaux pour poursuivre les responsables israéliens pour leurs crimes atroces commis contre des civils, des enfants, des femmes palestiniennes et des personnes protégées, y compris dans le cadre de la Cour internationale de justice, de la Cour pénale internationale et des tribunaux nationaux de compétence universelle.
En outre, il a déclaré que la poursuite par Israël du crime de génocide contre le peuple palestinien dans la bande de Gaza, y compris le meurtre, la famine et le déplacement, en dépit des résolutions pertinentes du Conseil de sécurité et des deux ordonnances de la Cour internationale de justice pour la prévention du crime de génocide, justifiait l'application des articles du chapitre VII de la Charte des Nations Unies, sur la base du fait que les crimes commis par Israël constituent des actes d'agression qui constituaient une menace manifeste, grave et consensuelle pour la paix et la sécurité internationales.
Le délégué de la Mauritanie, l'ambassadeur Hussein Sidi Abdallah Al-Diya, a déclaré : ‘nous nous réunissions comme les fois précédentes, dans une session extraordinaire et dans des circonstances extraordinaires, où Israël poursuit sa guerre atroce et injuste, sans précédent dans l'histoire de l'humanité, et la menace d'une invasion imminente de Rafah, la zone surpeuplée qui abrite la population de la bande de Gaza, n'est qu'un chapitre du plan de génocide et de déplacement de la population’.
Il a ajouté que la guerre est aujourd'hui sur le point d'entrer dans son septième mois, alors que l'agression israélienne se poursuit à un rythme de meurtre aveugle de civils sans défense, enfants, femmes et personnes âgées, de famine, de massacres dont on ne peut se défaire, les horreurs de la guerre sale n'ont pas enregistré que des hôpitaux, des écoles, des centres d'hébergement aient été ciblés, que des civils sans défense portant des drapeaux blancs ont été exécutés et que des travailleurs humanitaires aient été tués, comme c'est le cas aujourd'hui dans la guerre de génocide menée par Israël.
L'ambassadeur mauritanien a souligné que la situation à Gaza et dans toute la terre de Palestine avait atteint un niveau intolérable de mépris de toutes les valeurs et principes humanitaires, sans tenir compte des résolutions internationales, y compris la dernière résolution du Conseil de sécurité du 25 mars 2024 et des mesures émises par la Cour internationale de justice, dans un défi flagrant à la volonté de la communauté internationale.
Pour sa part, le représentant permanent de l'Égypte auprès de la Ligue des États arabes, l'ambassadeur Mohammed Arfaï, a affirmé le rejet catégorique de l'Égypte de toute tentative d'expulsion du peuple palestinien de la bande de Gaza et le rejet des déclarations israéliennes d'invasion terrestre de la ville qui conduirait à une catastrophe majeure.
N.S