Ramallah, le 15 avril 2024, WAFA- Au moins six journalistes ont été tués au cours du mois dernier de mars tandis que neuf autres ont été blessés, au cours de 105 crimes et violations commis par les forces d'occupation israéliennes contre des journalistes.
Selon un communiqué publié par le Comité des libertés du Syndicat des journalistes, l'armée d'occupation a intensifié ses attaques contre les journalistes sous diverses formes, en particulier dans la bande de Gaza, où le ciblage et l’assassinat des journalistes se poursuivent.
« Trois journalistes ont été abattus lorsque leurs maisons ont été bombardées, et trois autres ont été tués par des balles et des fragments de missiles. Neuf journalistes ont été grièvement blessés par des éclats de missiles et de balles, qui ont entraîné l'amputation de certains de leurs membres, tandis que d'autres se trouvent toujours dans un état grave et difficile du fait de leurs blessures ».
Le communiqué indique que les forces d'occupation israéliennes ont commis environ 105 crimes, violations et attaques au cours du mois de mars dernier :
« La destruction d'environ 12 institutions et domiciles de journalistes dans la bande de Gaza, ainsi que l'arrestation de 8 journalistes. Par ailleurs, 24 cas de destruction et de saisie d'équipements de travail ont été enregistrés, ainsi que 22 incidents incluant la détention et l'interdiction de travail d’équipes de presse ».
Dans son communiqué, le Comité ajoute que les forces d'occupation ont pris d'assaut quatre maisons et institutions médiatiques, et que trois cas de tirs directs ont été observés en direction de l'endroit où se trouvaient les équipes de journalistes pour couvrir, tandis qu'environ 10 journalistes ont été battus. Les colons procédaient à des attaques, des destructions et des menaces de mort ».
Deux journalistes ont été convoqués pour se rendre auprès des autorités d'occupation tandis que trois autres ont été présentés aux tribunaux d'occupation.
Le Comité a déclaré qu'Israël continue de cibler et de fermer les institutions de presse à Jérusalem occupée, alors que la décision d'empêcher la chaîne satellite « Palestine TV » d'opérer à Jérusalem a été renouvelée. Outre les décisions d'interdire à certains journalistes de travailler et de couvrir Jérusalem et les environs de la mosquée Al-Aqsa.
Il a confirmé que le Syndicat des journalistes palestiniens poursuit ses efforts inlassables pour poursuivre l'occupation pour ses crimes contre la situation journalistique palestinienne à tous les niveaux local, arabe et international, en surveillant, documentant et adaptant ses crimes aux exigences juridiques des tribunaux pour crimes de guerre et des tribunaux internationaux.
H.A