Hébron, le 17 avril 2024, WAFA- Les bulldozers d’occupation israéliens ont détruit tôt ce matin les maisons familiales des deux détenus Palestiniens dans la ville de Bani Na’im à l’est d’Hébron, dans le sud de la Cisjordanie occupée.
La maison d’une superficie de 300 mètres carrés abrite les familles des détenus palestiniens Mahmoud Ali Zedat et Ahmed Ali Zedat.
Selon des sources locales, de grandes forces d’occupation israéliennes avaient pris d’assaut la ville susmentionnée, et ont assiégé les maisons des citoyens dans le quartier de Zayadat au centre de la ville.
Avant la démolition, les soldats d’occupation ont empêché les journalistes et les citoyens de se déplacer et ont aussi détenu des membres de la famille des deux captifs.
Israël a recours à la démolition punitive des maisons familiales des Palestiniens comme moyen de dissuasion, l‘accusé d’être impliqué dans des attaques contre des Israéliens, une politique selon laquelle Israël ne n’applique pas aux colons israéliens impliqués dans des attaques mortelles contre des Palestiniens.
Les groupes de défense des droits de l’homme ont largement condamné cette politique en la qualifiant de « punition collective » et de « crime de guerre et crime contre l‘humanité ».
Dans le nord d’Hébron, plus précisément dans la ville de Beit Ummar, un certain nombre de Palestiniens ont été étouffés par des gaz toxiques lors d'une incursion militaire israélienne tôt ce matin, dans plusieurs quartiers de la ville, et ont mené une campagne d'arrestation qui a touché au moins 9 personnes.
Lors de cette incursion, les soldats d’occupation ont attaqué plus de dix maisons, causant des dégâts aux biens des citoyens et ont arrêté 9 citoyens et les ont transférés à la colonie illégale « Kermei Tzur », établie sur les terres de la ville, et ont mené avec eux une enquête qui a duré des heures avant de les relâcher.
Entre-temps, des affrontements ont éclaté avec les forces d'occupation, au cours desquels, les soldats ont tiré des bombes à gaz toxique sur les citoyens et leurs maisons, provoquant l'étouffement d'un certain nombre d'entre eux, qui ont été soignés sur le terrain.
H.A
