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Accueil Occupation 21/April/2024 02:26 PM

Les groupes du « Temple » continuent de mobiliser leurs partisans pour prendre d'assaut la mosquée Al-Aqsa

Les groupes du « Temple » continuent de mobiliser leurs partisans pour prendre d'assaut la mosquée Al-Aqsa

Jérusalem, le 21 avril 2024, WAFA- Les groupes «du présumé Temple » continuent de mobiliser leurs partisans parmi les colonialistes extrémistes, pour mettre en œuvre leur plan visant à offrir des « sacrifices » pendant la fête juive de la Pâque à l'intérieur de la mosquée bénie d'Al-Aqsa, le troisième lieu saint musulman.

Ces groupes ont appelé à une massive incursion dans le lieu saint, à minuit avant la Pâque juive, le 23 de ce mois, pour offrir un « sacrifice ».

La Pâque est une fête importante pour les Juifs. Elle est célébrée le jour de l'anniversaire de l'exode des « enfants d'Israël » d'Égypte. Il est religieusement interdit de travailler le premier et le dernier jour, et elle dure sept jours.

Les groupes du «temple » ont demandé à leurs partisans de se rassembler à la porte Mughrabi à dix heures du soir et d'apporter leurs sacrifices pour prendre d'assaut Al-Aqsa à minuit ce soir-là afin de les présenter à l'intérieur de la mosquée.

Ils ont également allouent une récompense financière de 50 000 shekels (environ 13 000 dollars américains) à chaque colon qui réussissait à prendre d'assaut Al-Aqsa et à égorger un « qorban » dans ses cours cette nuit-là.

Selon les enseignements bibliques promus par ces extrémistes, « le qorban » doit être sacrifiée la veille de Pâques, et son sang doit être aspergé sur le dôme de la chaîne, qui sert de « renouveau moral » au temple.

Depuis 2016, les groupes du présumé temple organisent une simulation de massacre du « sacrifice de Pâque » dans des endroits éloignés d'Al-Aqsa, en préparation de sa réalisation à l'intérieur de la mosquée sainte.

En 2016, après que les associations coloniales ont confirmé la perfection du « rituel sacrificiel », elles ont déplacé la « simulation » vers le Mont des Oliviers, à l’est de la mosquée Al-Aqsa.

En 2017, ces groupes coloniaux ont transporté le qorban dans la vieille ville de Jérusalem, devant la « Synagogue de la destruction », pour la première fois depuis l’occupation de la mosquée Al-Aqsa.

En 2018, la simulation du sacrifice a été réalisée dans les palais omeyyades adjacents au mur sud de la mosquée Al-Aqsa, et en 2019, elle a été offerte dans la vieille ville près du marché Al-Lahhamin surplombant Al-Aqsa, tandis qu'en 2021 il a été offert sur la place du « Centre Davidson » à l'intérieur de la Porte Mughrabi dans l'enceinte de la ville Sainte.

En 2022, des groupes extrémistes ont procédé à une simulation de « sacrifice » dans la zone du palais omeyyade adjacente à Al-Aqsa.

Cette année 2024, la tentative d'introduire « le sacrifice » dans la mosquée Al-Aqsa demeure un grand danger, à la lumière de la présence du gouvernement extrémiste de Benjamin Netanyahu et de la préoccupation du monde face aux massacres commis contre les Palestiniens dans la bande de Gaza et en Cisjordanie.

Le danger pour les colons de réussir à introduire les sacrifices et à les massacrer dans la mosquée Al-Aqsa réside dans l'achèvement du cycle de « culte » biblique, d'autant plus qu'ils effectuaient la plupart des rituels liés au temple à l'intérieur d'Al-Aqsa, comme souffler la trompette le soir du Nouvel An et offrir des sacrifices de plantes à Souccot.

 

En réalisant l’abattage des sacrifices, la mosquée devient un « temple » d’un point de vue moral, ce qui poussera les colonisateurs et leurs associations à mettre en œuvre la partie matérielle, ce qui signifie le début de la division temporel et spatiale de la mosquée Al-Aqsa, comme cela s'est produit à la mosquée Ibrahimi de la ville d'Hébron.

Israël exploite chaque occasion soit religieuse ou d’autres pour harceler et tracasser la vie des Palestiniens en Cisjordanie, à Jérusalem et dans la bande de Gaza, a travers d’imposer des mesures et des pratiques racistes sous prétexte de protéger les fêtards.

Ces mesures incluent : La fermeture des points de contrôle en renforçant les mesures militaires à leur encontre, entravant la circulation des citoyens et les empêchant d'accéder aux lieux saints, tout en facilitant les incursions des colons dans les villes palestiniennes et les sanctuaires islamiques et archéologiques de Cisjordanie, notamment la mosquée Ibrahimi à Hébron, et la mosquée Al-Aqsa à Jérusalem.

H.A

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