New York, le 7 mai 2024, WAFA- Le Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA) a déclaré que les stocks d'aide humanitaire dans la bande de Gaza " ne suffisent pas pour plus d'un jour ", avertissant que les opérations humanitaires pourraient être suspendues si l'approvisionnement en carburant est coupé pendant une longue période.

Cela a été annoncé lors d'une conférence de presse tenue par le porte-parole d'Ocha, Jens Laerke, à Genève, en Suisse, après l'occupation par les forces israéliennes, mardi matin, du poste de contrôle de Rafah du côté palestinien.

Il a expliqué que les autorités israéliennes ne leur avaient pas donné l'autorisation d'accéder au poste de Rafah.

"Nous n'avons actuellement aucune présence effective à la frontière de Rafah, car notre accès à cette zone a été bloqué à des fins de coordination", a déclaré Laerke.

En outre, il a ajouté : ‘Cela signifie que les deux principaux axes d'acheminement de l'aide à Gaza ont été bloqués ", en référence aux passages de Rafah et de Karam Abu Salem, au sud de la bande de Gaza.

Il a averti que les stocks d'aide humanitaire à Gaza ne suffiraient pas "pour plus d'une journée".

Un porte-parole d'Ocha a affirmé que l'armée israélienne "ignore" tous les avertissements sur ce que signifiait la coupure des approvisionnements en carburant pour l'opération humanitaire dans toute la bande.

Ce mardi matin, les forces d'occupation israéliennes ont occupé le côté palestinien du poste-frontière de Rafah, bloquant l'aide à la bande.

En prenant le contrôle du poste de Rafah, les forces d'occupation ont fermé la seule porte de sortie terrestre permettant aux Palestiniens blessés et malades de recevoir des soins à l'extérieur de la bande, alors que la situation sanitaire dans les zones de Gaza se détériore en raison de l'agression continue contre la bande.

La ville de Rafah est le dernier refuge des déplacés dans la bande de Gaza. Depuis le début de l'opération terrestre lancée par les forces d'occupation sur la bande de Gaza le 27 octobre dernier, les citoyens ont été obligés à se diriger du nord et du centre de la bande vers le sud, sous prétexte qu'il s'agit de "zones sûres".

Aujourd'hui, Rafah couvre une superficie estimée à 65 kilomètres carrés, pour plus de 1,5 million de Palestiniens, dont la plupart ont été déplacés à la recherche de la sécurité.

N.S