Beyrouth, le 7 mai 2024, WAFA- Le ministère des Affaires étrangères du Liban a mis en garde contre toute action d'escalade menée par les forces d'occupation israéliennes contre la ville de Rafah, où plus d'un million de Palestiniens ont été déplacés en raison de l'agression israélienne continue contre la bande de Gaza, ce qui contribue à la mise en œuvre des plans de déplacement forcé.
Dans un communiqué de presse publié mardi, le ministère libanais des Affaires étrangères a appelé la communauté internationale et les pays concernés à agir immédiatement et efficacement pour mettre fin aux massacres israéliens, aux violations continues par Israël du droit international humanitaire et des résolutions internationales pertinentes, et à rechercher un cessez-le-feu permanent.
Lundi matin, les forces d'occupation israéliennes ont ordonné aux civils de quitter les quartiers est de Rafah pour se rendre dans la région de Mawasi, et ont lancé une série de raids violents dans plusieurs quartiers, faisant des dizaines de morts et de blessés.
Mardi, les forces d'occupation israéliennes ont occupé le côté palestinien du poste-frontière de Rafah, bloquant l'aide à la région.
En prenant le contrôle du poste de Rafah, les forces d'occupation ont fermé l'entrée terrestre par laquelle l'aide entrait et sortait les blessés et les malades pour recevoir un traitement à l'extérieur de la bande, alors que la situation sanitaire dans les zones de Gaza se détériorait en raison de l'agression continue contre la bande.
La ville de Rafah est le dernier refuge des déplacés dans la bande de Gaza. Depuis le début de l'opération terrestre lancée par les forces d'occupation sur la bande de Gaza le 27 octobre dernier, les citoyens ont été obligés à se diriger du nord et du centre de la bande vers le sud, sous prétexte qu'il s'agit de "zones sûres".
Aujourd'hui, Rafah couvre une superficie estimée à 65 kilomètres carrés, pour plus de 1,5 million de Palestiniens, dont la plupart ont été déplacés à la recherche de la sécurité.
L'occupation israélienne poursuit son agression terrestre, maritime et aérienne sur la bande de Gaza depuis le 7 octobre dernier, qui a fait 34789 martyrs, dont la plupart des enfants et des femmes, et 78204 blessés, tandis que des milliers de victimes restent sous les décombres.
N.S