Gaza, le 1er juillet 2024, WAFA- Les autorités d'occupation israéliennes ont libéré 50 prisonniers de la bande de Gaza, détenus lors de l'agression en cours contre la bande depuis le 7 octobre 2023.
Le détenu, Faraj Al-Samouni, a déclaré au moment de sa libération que les détenus dans les geôles israéliennes, en particulier ceux de Gaza, souffrent de conditions et de circonstances tragiques et insupportables.
Il a souligné que les forces d'occupation l'avaient arrêté le 16 novembre à son domicile dans la région d'al-Qarara, à l'est de Khan Younis, au sud de la bande de Gaza. Il a été transféré au centre de détention de Sde Teman et placé dans une tente contenant 30 détenus.
Il a souligné que les détenus sont soumis à divers types de torture, d'abus et d'agressions.
L'avocat Khaled Mahajneh, qui a pu rendre visite à l'un des détenus il y a environ deux semaines dans la prison de Sde Teman, a déclaré que l'administration pénitentiaire maintient les détenus enchaînés 24 heures sur 24, les yeux bandés, et que certains ont été amputés de membres et que les balles ont été retirées de leurs membres sans anesthésie.
La puissance occupante refuse toujours, à ce jour, de divulguer le nombre de détenus de Gaza et commet contre eux le crime de disparition forcée.
Les forces d’occupation israéliennes ont arrêté plus de 9 450 civils de Cisjordanie, y compris Jérusalem occupée, depuis le 7 octobre 2023, ainsi que des milliers de citoyens de Gaza et des centaines de Palestiniens du territoire occupé en 1948.
Simultanément, d'une manière sans précédent, les actes de torture pratiqués contre les détenus se sont intensifiés, selon des dizaines de témoignages suivis par les institutions compétentes, en plus des crimes sans précédent perpétrés à leur encontre, notamment la torture, la famine, la négligence médicale et les disparitions forcées, s’ajoutent les conditions de détention tragiques et dures, l’isolement massif et les actes d’abus.
H.A