Ramallah, le 2 juillet 2024, WAFA- Le Club du prisonnier palestinien a mis en lumière que certains détenus palestiniens dans les geôles de l’occupation ont et amputés, sans anesthésie  

Mardi, le club a affirmé dans un communique de presse que plusieurs prisonniers palestiniens ont été amputés, à cause de l’enchainements de leurs parties de corps, pendant de long temps. 

Il a souligné que l'occupation maintient les détenus enchaînés pendant 24 heures et les bandes oculaires, et qu'ils sont continuellement battus par tous les moyens et outils, y compris les matraques et les chiens de police. 

Selon le club des prisonniers, l'occupation empêche les détenus de communiquer entre eux jusqu'à ce qu'ils se parlent à eux-mêmes et que ceux qui essaient de parler à un autre soit torturés et punis, qu'ils subissent des agressions sexuelles et que certains soient violés. 

Il a ajouté que les détenus utilisent leurs chaussures comme des oreillers pour dormir, qu'ils sont interdits de prier ou de célébrer des rituels religieux, et que dans les camps, une minute est accordée au détenu pour se baigner et utiliser les toilettes. 

Ces témoignages sont venus après que des avocats aient pu effectuer des visites limitées à un certain nombre de détenus de Gaza, y compris des visites au camp de Sde Teman, qui a constitué un lieu de prédilection pour les crimes de torture et les crimes médicaux, en plus des récits de viols et d'agressions sexuelles racontés par des détenus et d'autres libérés. Ces visites ont suivi un certain nombre de rapports et d'enquêtes journalistiques qui ont révélé, outre les actes de torture subis par les détenus dans le camp, que ce camp n'était pas le seul endroit où les détenus de Gaza étaient détenus. 

Dans un contexte connexe, le Club des prisonniers a déclaré que l'incitation contre le directeur du complexe médical de Shifa, Mohammed Abu Salmiya après sa libération est très dangereuse, et un nouveau témoignage de la décision de l'occupation de considérer le personnel médical comme une cible centrale. Les arrestations systématiques contre les cadres médicaux ont constitué la politique la plus importante suivie par l'occupation pendant l'agression, en plus des assassinats, sachant que pendant la guerre, le Dr. Adnan Al-Barch a été martyré dans les prisons de l'occupation. 

Il a poursuivi : L'occupation refuse délibérément de libérer les prisonniers de Gaza dont les peines ont été terminés, jusqu'à ce qu'un certain nombre d'entre eux soient libérés hier, parmi lesquels : le prisonnier Youssef Makdad, Nael Al-Najjar, Mohamed Soufi et Walid Abo Eid. 

De plus, le Club des prisonniers a souligné que les récits et les témoignages des détenus de Gaza constituaient un changement notable dans le niveau de brutalité du système d'occupation, qui reflétait un niveau sans précédent de crimes de torture, de tortures et de famines, ainsi que de crimes médicaux organisés, qui ont entraîné le martyre de dizaines de détenus, en plus des exécutions sur le terrain qui ont été perpétrées contre d'autres, bien que les institutions compétentes n'aient annoncé que six témoins parmi les 18 martyrs arrêtés depuis le début de la guerre du génocide, dont le médecin Adnan Al-Barch, tandis que l'occupation continue de cacher les noms des détenus qui ont été tués dans les prions de l’occupation. 

N.S