Ramallah, le 4 juillet 2024, WAFA- Pour la deuxième fois, les autorités d'occupation israéliennes ont renouvelé pour 6 mois supplémentaire la détention administrative contre le prisonnier palestinien, Mohammed Zaghloul, 51 ans, de la ville de Dura al-Qara', au nord de Ramallah, malgré son grave état de santé.
La Commission des Affaires des prisonniers et ex-prisonniers et le Club des prisonniers ont expliqué dans un communiqué commun que Zaghloul souffre de graves problèmes nerveux et de difficultés à bouger et à parler, en raison des violations médicales commises contre lui au cours des années précédentes de sa détention, et il a besoin de soins de santé spéciaux et d'un suivi étroit.
Libéré en juillet 2023 et arrêté de nouveau administrativement il y a 6 mois, où il était censé se rendre à l'étranger pour se faire soigner avant d'être de nouveau arrêté, le détenu Zaghloul a passé un total de (28) ans dans les prisons de l'occupation, dont (20) ans sans interruption.
Les deux groupes des prisonniers ont mentionné : « Depuis son arrestation au cours des derniers mois à la prison d'Ofer, Zaghloul, comme tous les détenus, y compris les malades, les personnes âgées et les enfants, a été soumis à de violents passages à tabac. Récemment, lui et un groupe de ses camarades avaient été soumis à un processus brutal de répression et d'agression, selon les témoignages des détenus visités, ainsi que selon le témoignage d'un des détenus récemment libérés, qui a également été soumis aux répressions ».
Le détenu Zaghloul et des milliers de détenus dans les prisons d'occupation sont confrontés à des niveaux de torture et d'abus sans précédent, en plus du crime de famine et des crimes médicaux systématiques, qui constituent ensemble les principales raisons du martyre de dizaines de détenus dans les prisons et les camps de l'occupation. Les noms de (18) d'entre eux ont été annoncés, y compris des détenus administratifs, tandis qu’Israël continue de cacher l'identité du reste des martyrs.
La Commission et le Club ont tenu la puissance occupante entièrement responsable du sort de Zaghloul, ainsi que du sort de tous les détenus confrontés à des crimes, politiques et procédures graves et sans précédent, depuis le début de la guerre de génocide en cours.
Jusqu’au début de ce mois-ci, le nombre de détenus administratifs atteint (3 380), dont des femmes et des enfants, et tous font l'objet de procès simulés et formels sous prétexte de l'existence d'un « dossier secret », notant que des centaines de détenus administratifs sont des patients, et que la grande majorité d’entre eux sont d’anciens détenus ayant passé des années dans les prisons de l’occupation.
H.A