Gaza, le 4 juillet 2024, WAFA- Des sources médicales ont prévenu que les générateurs électriques du complexe médical Nasser, dans la ville de Khan Younis, s'arrêteraient dans les prochaines heures.
Les sources ont rapporté que le complexe est le seul hôpital principal restant à fournir des services aux patients après la mise hors service de l'hôpital européen de Gaza dans les gouvernorats de Khan Younis et de Rafah, en raison du manque de carburant nécessaire.
Les sources ont indiqué que les travaux ont été suspendus dans certains services du complexe médical Nasser.
Elles ont appelé toutes les institutions concernées, internationales et humanitaires, à intervenir et à fournir rapidement le carburant nécessaire au fonctionnement des générateurs.
Il convient de mentionner que seuls 15 des 36 hôpitaux de la bande de Gaza fonctionnent, et tous fonctionnent partiellement, et sont confrontés à une grave pénurie de personnel et de fournitures médicales, notamment d’anesthésie et d’antibiotiques.
Environ 500 membres du personnel du secteur de la santé ont été tués, des centaines ont été blessés, et plus de 310 autres arrêtés tandis que les troupes d’occupation israéliennes ont détruit 130 ambulances au cours de leur agression continue contre la bande de Gaza pendant 9 mois.
L'Organisation mondiale de la santé prévient que le volume de fournitures médicales entrant à Gaza est insuffisant pour soutenir la réponse sanitaire et que toutes les évacuations médicales en dehors de Gaza restent interrompues.
Malgré les assurances des organisations onusiennes et internationales de défense des droits de l'homme selon lesquelles le fait de cibler les hôpitaux et le système de santé constitue une violation flagrante des principes et des normes du droit international humanitaire et de la Quatrième Convention de Genève, qui garantit une protection particulière aux hôpitaux et aux centres de santé lors du déclenchement de conflits armés et de guerres, et que les prendre pour cible constitue un crime contre l'humanité et équivaut à un crime de guerre, mais l’occupation continue de cibler les hôpitaux et les infrastructures de santé de la bande de Gaza, au mépris de toutes les lois internationales et humanitaires.
H.A