Ramallah, le 11 juillet 2024, WAFA- La Commission des Affaires des prisonniers et des ex-prisonniers a déclaré que l'administration pénitentiaire d'occupation israélienne pratique délibérément une négligence médicale contre deux prisonniers palestiniens malades.
La Commission a précisé dans son communiqué publié aujourd’hui, que les deux détenus malades, Bahaa Darraj, 33 ans, de la ville de Kharbatha, à l'ouest de Ramallah, et Mohammad Shamasneh, 26 ans, de la ville de Qatanna, au nord-ouest de Jérusalem, souffrent d'un mépris total de la part de l'administration de la prison d'Ofer, car ils sont privés de médicaments et de traitements et sont en proie à des douleurs permanentes.
Quant au détenu Darraj, avant son arrestation par Israël, il souffrait d'une fracture du bassin et suivait un programme de traitement au complexe médical palestinien, et il avait du platine à la jambe droite.
Lors de son arrestation, son orteil a été cassé à la suite des coups et des tortures infligés par les soldats de l'occupation, et il n'a pas été soigné jusqu'à présent, soulignant qu'il l'a demandé par l'intermédiaire de l'avocat de la Commission lors de l'audience, et le résultat a été que le médecin de la clinique lui a donné une pilule d'Acamol.
Quant au détenu Shamasneh, il a eu le nez cassé, des côtes à la poitrine et une épaule cassée suite aux agressions des soldats et des geôliers. Il a également été blessé par balle avant son arrestation et n'a reçu aucun soin ni traitement.
Selon la Commission, ses avocats ont pu rendre visite à un certain nombre d’autres détenus, où ils ont convenu que les conditions sont toujours tragiques et compliquées, que la nourriture s'est récemment détériorée en quantité et en qualité et que les conditions générales sont douloureuses et atroces.
Dans le même contexte, la Commission a confirmé que les autorités d'occupation poursuivent leur politique de négligence médicale et de crimes médicaux contre les prisonniers palestiniens, et que des centaines et des milliers d'entre eux souffrent de maladies chroniques et de blessures graves suite aux tirs qui leur ont été tirés lors de leur arrestation, ce qui menace gravement leur survie.
Il convient de mentionner que le total de Palestiniens arrêtés après le 7 octobre a atteint plus de 9 610, et ce total comprend ceux qui ont été arrêtés chez eux, aux postes de contrôle militaires, ceux qui ont été contraints de se rendre sous la pression et ceux qui ont été retenus en otages.
H.A